Informe Affaires - Édition Avril 2015 - page 41

INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
AVRIL 2015 • 
41
(suite de la page 11)
le secteur manufacturier et l’agricul-
ture est très faible : environ 2 % au
Québec, toujours selon le rapport.
L’intention ne suffit pas pour mettre
sur pied une entreprise. Les dé-
marches pour démarrer sont essen-
tielles. 12,0 % des jeunes du Québec
effectuent des démarches (vs 7,4 %
en 2013) pour créer ou reprendre
une entreprise.
Au Québec, le manque de finance-
ment constitue un obstacle aux dé-
marches pour un jeune sur deux,
et pour neuf jeunes sur dix dans le
cadre d’un rachat. Démarrer mo-
destement n’est pas un choix ex-
clu : moins de 5 000 $ pour 1/5 des
jeunes du Québec et 1/3 des jeunes
du reste du Canada (RDC). La moi-
tié des propriétaires (tous âges et
territoires confondus) investit initia-
lement moins de 5 000 $.
Malgré tout, 9% des jeunes québé-
cois deviennent propriétaires d’en-
treprises et les sources de finance-
ment privilégiées chez les jeunes
(Québec et RDC) sont : banques
et institutions financières en 1
re
po-
sition; 2e position : économies per-
sonnelles ; 3e position : programmes
gouvernementaux.
Concernant l’aide sollicitée auprès
du gouvernement, les jeunes du
Québec sont moins intéressés :
jeunes du Québec : 21,2 % ; jeunes du
RDC : 31,1 %. Il faut savoir que les
subventions et aides gouvernemen-
tales prennent une démarche admi-
nistrative très longue. Donc, environ
la moitié des jeunes du Québec sou-
haitent recevoir de l’aide technique,
de la formation et de l’information.
Plusieurs structures et organismes
d’accompagnement (chambres de
commerce) ouvrent leur porte aux
gens d’affaires, 2/3 des jeunes du
Québec déclarent qu’ils sont satis-
faits après leur 1re année en af-
faires.
L’entrepreneuriat est pourtant LE
choix de carrière optimal pour les
jeunes du Québec, qu’ils soient ou
non déjà engagés dans le processus
entrepreneurial (39,9 %).
En revanche, les 35 ans et plus du
Québec (28,8 %) préfèrent un emploi
dans le secteur public. Les jeunes
québécois ont en général une bonne
perception de leurs compétences
et des qualités personnelles néces-
saires pour entreprendre.
La priorité requise pour stimuler la
culture entrepreneuriale tant chez
les jeunes que chez les 35 ans et
plus est de démystifier les sommes
et ressources requises.
En somme, un regard plus approfon-
di sur les jeunes du Québec ayant
l’intention d’entreprendre nous per-
met d’affirmer qu’ils ont en général
confiance en leurs qualités et com-
pétences, qu’ils ont une attitude po-
sitive face au risque et qu’ils misent
sur les contacts et réseaux dans
leurs démarches.
L’échec ne semble pas leur faire peur
puisqu’après une fermeture, ils sont
nombreux à se lancer dans un nou-
veau projet entrepreneurial confiant
qu’ils ont les capacités nécessaires
pour contribuer au développement
du Québec.
ENTREPRENARIAT JEUNESSE
105F03-15
418M04-15
1...,31,32,33,34,35,36,37,38,39,40 42,43,44
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