SAGUENAY – Afin de souligner son 25e anniversaire, le Centre d’entrepreneuriat et d’essaimage de l’Université du Québec à Chicoutimi (CEE-UQAC) lance, avec plusieurs partenaires, le programme Star-Tech. Celui-ci permettra de soutenir de jeunes entrepreneurs issus des milieux universitaire et collégiaux de la région dans le lancement ou le transfert d’entreprises innovantes.
Star-Tech vise non seulement les étudiants actuels des établissements collégiaux régionaux et de l’UQAC, mais aussi les diplômés des cinq dernières années. Ce nouveau programme s’échelonnera du 7 octobre prochain au mois de juin 2023. Il encadrera les participants dans leur projet d’affaires innovant ou technologique par le biais de conférences d’entrepreneurs régionaux, d’ateliers d’information, de séances d’encadrement personnalisé et d’activités de réseautage.
Les jeunes bénéficieront des conseils des formateurs du CEE-UQAC, de même que d’une douzaine d’experts consultants et d’entrepreneurs de la région ayant bénéficié du soutien de l’organisme à leurs débuts. Renaud Grimard (Timesphere), Simon-Pierre Murdock (Morille Québec et Canada Sauce), Hubert Marceau (Laboratoire PhytoChemia), Jean-Philippe Bouchard (Distillerie du Fjord), Justine Leduc (Clinique de médecine podiatrique) et Alain Roberge (Groupe Sabec) offriront notamment des conférences.
Bourses de démarrage
« Star-Tech, c’est aussi cinq bourses de démarrage de 10 000 $. Elles seront offertes lors d’une activité de clôture aux projets présentant le plus fort potentiel de réussite », indique le directeur général du CEE-UQAC, Louis Dussault. Une sixième bourse, dont les modalités sont encore à déterminer, sera également remise par les entrepreneurs régionaux issus du CEE-UQAC prenant part au projet.
Parmi les critères qui permettront de sélectionner les lauréats, le projet devra évidemment être à l’étape du démarrage. La qualité de l’équipe entrepreneuriale pour diriger et mener à terme le projet, ainsi que le potentiel de marché, financier et technique seront aussi évalués. « Il y a aussi l’utilisation de technologies innovantes dans la réalisation du projet ou dans le produit. Nous voulons favoriser l’utilisation des technologies, leur évolution ou leur usage dans un contexte différent du milieu dans lequel elles ont été développées à l’origine », ajoute Jimmy Boulianne, directeur général d’Ubisoft Saguenay, un des partenaires de Star-Tech.
Quinzaine de dossiers
Les responsables du centre d’entrepreneuriat souhaitent obtenir une quinzaine de dossiers d’affaires. « Ça ne veut pas dire que ça va représenter 15 personnes, parce qu’il peut y avoir une équipe entrepreneuriale derrière un projet. Pour les équipes, la participation de tous les membres aux activités et aux rencontres avec les intervenants va être exigée », précise M. Dussault.
Le directeur général rappelle que les activités seront généralement offertes en présentiel et en virtuel. Le programme s’ajustera également aux horaires scolaires des étudiants, afin de faciliter la participation. Les intéressés peuvent d’ores et déjà s’inscrire par le biais du site Web du CEE-UQAC. Ils ont jusqu’au 4 octobre pour le faire.
Partenaires
Le CEE-UQAC compte sur plusieurs partenaires pour le lancement de ce programme, notamment Ubisoft Saguenay, Rio Tinto, Promotion Saguenay et la Banque Nationale. « Avec le programme Star-Tech, nous croyons que le CEE-UQAC a tapé dans le mille. Le maillage entre les ressources existantes du CEE, des conférenciers de renoms et un groupe d’experts ayant des profils diversifiés est très prometteur », souligne Jimmy Boulianne d’Ubisoft
Star-Tech est implanté pour un an. Le CEE-UQAC et ses partenaires évalueront par la suite si sa poursuite est possible.
Rappelons qu’en 25 ans, le CEE-UQAC a contribué au démarrage de 130 entreprises. L’organisme a retourné au-delà de six millions de dollars à sa clientèle régionale et réalisé avec ses partenaires 50 M$ d’investissements en projets structurants. Le centre a aussi organisé 189 ateliers, 150 midis-conférences et 470 stages technologiques étudiants PME. « Ce sont des résultats significatifs et nous en sommes fiers », conclut Louis Dussault.