ROBERVAL – L’achat local est un concept très à la mode par les temps qui courent. Pour Éric Corbin, le créateur du programme Fidélité Boomerang (FB) son application est toute désignée pour aider les commerces de proximité à se repositionner au sortir de la crise que nous vivons actuellement. Qui plus est, le promoteur considère que son service est l’outil idéal pour réellement contribuer à la survie de nombreuses entreprises, notamment celles des petites communautés.
« Coincés entre les géants de la vente au détail, les sites de ventes en ligne et la pandémie de la COVID-19, que restera-t-il de nos petits commerces de détail après la crise ? Le moment est venu pour nos commerces locaux de faire passer le relationnel et la fidélisation à un niveau supérieur. Les décideurs régionaux doivent se positionner. Aidons nos commerçants locaux à passer à travers la crise avec Fidélité Boomerang », lance avec conviction l’homme d’affaires robervalois. Il explique que son programme a été développé pour booster l’achat local en tenant compte des enjeux et des besoins des commerces indépendants et des chaînes régionales.
L’achat local, une fumisterie ?
Dans une récente lettre ouverte, Damien Hallegatte, professeur en marketing au Département des sciences économiques et administratives de l’UQAC, écrivait que la plupart des consommateurs ne seraient pas intéressés à l’achat local, qualifiant même ce concept de fumisterie. L’enseignant avançait par ailleurs qu’il n’y avait pas d’espoir que cette cause avance, à moins que le gouvernement mette en place des politiques protectionnistes. Éric Corbin est en partie d’accord avec les arguments de l’enseignant, en ce sens que les commerçants ne doivent pas compter uniquement sur la sympathie des consommateurs envers la cause de l’achat local pour les attirer. La solution : leur offrir ce petit plus qui fera une grosse différence dans la caisse du marchand.
« C’est sympathique, l’idée d’encourager les commerces du quartier ou de village, et certains consommateurs sont sensibles à cette valeur, mais en réalité, peu importe où le commerce est situé, la majorité des clients seront plutôt attirés par des avantages concrets, comme les prix ou l’exclusivité des produits, mais dans tous les cas ils seront motivés par un système de fidélisation qui encouragera et récompensera leur comportement.
De leur côté, les commerçants ont la possibilité de les solliciter par le biais du marketing ciblé, pour leur offrir des promotions exclusives et stimuler leur intérêt à les visiter. Le seul hic dans l’histoire, c’est que la plupart des petits commerces de quartier n’ont pas le budget suffisant pour s’offrir un tel programme. C’est là que Fidélité Boomerang entre en scène, parce qu’il est efficace, très facile à utiliser et surtout, abordable. À la base, toute la plateforme a été conçue pour les commerçants locaux », explique le promoteur.
Les décideurs doivent passer à l’action
Le fondateur de Boomerang explique que le développement régional de Boomerang annoncé dans les pages d’Informe Affaires de février dernier va se poursuivre même si l’économie est au ralenti, mais l’approche sera différente. La stratégie de l’entrepreneur est simple, interpeller les décideurs politiques et économiques des municipalités du Saguenay–Lac-Saint-Jean pour que FB devienne incontournable et que des dizaines de commerces joignent les quelque 70 entreprises déjà membres dans la région.
« Il faut que les décideurs fassent comme Girardville et Dolbeau-Mistassini et qu’ils s’approprient le programme Fidélité Boomerang, notamment pour la puissance de ses outils de marketing ciblé. N’oubliez jamais que fidéliser un client coûte beaucoup moins cher que d’en acquérir un nouveau. C’est le temps ou jamais de passer à l’action et d’investir dans notre programme, parce qu’on finira bien par sortir de cette crise », confie Éric Corbin.