SAGUENAY — L’Association de la construction du Québec (ACQ) a mis sur pied une initiative pour intéresser les gens aux métiers de la construction. Un premier Boot Camp Construction a eu lieu cette fin de semaine au Centre de formation professionnelle de Jonquière.

« L’ACQ est fière de cette initiative qui permet de faire vivre une expérience unique aux participants. Dans le contexte actuel de pénurie de main-d’œuvre, on se doit d’être créatif et concrets pour attirer jeunes et moins jeunes dans notre industrie. Grâce au Boot Camp Construction, il nous est possible d’intéresser des hommes et des femmes de toutes les régions du Québec aux différents métiers de la construction », souligne Francine Sabourin, directrice générale de l’ACQ.

Alors que l’industrie de la construction fait face à un important problème de pénurie de main-d’œuvre, près de 100 participants étaient présent afin de se familiariser avec différents métiers de la construction. Cette formation immersive d’une durée de 7 heures en collaboration avec la Commission de la construction du Québec (CCQ) et du gouvernement du Québec, a permis aux personnes intéressées par le milieu de confirmer leur intérêt à travailler sur un chantier.

« La CCQ est fière de s’associer à cet événement qui met en valeur les formidables métiers de la construction. Les besoins de main-d’œuvre sont importants sur les chantiers et nos prévisions indiquent que l’activité sera encore élevée au cours des prochaines années. L’industrie de la construction offre donc d’excellentes perspectives d’emploi pour les femmes et les hommes qui souhaitent y faire carrière », explique Diane Lemieux, présidente-directrice générale de la CCQ.

L’industrie de la construction est sollicitée plus que jamais alors que le nombre d’inscriptions dans les formations professionnelle du domaine de la construction est en baisse. Selon Statistiques Canada, il y avait environ 17 000 postes vacants dans le secteur de la construction au Québec en 2022. Selon l’ACQ, ça ne devrait pas s’améliorer en 2023, car c’est plus de 200 millions d’heures de travail qui est attendu pour une deuxième année consécutive.