La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) a accueilli à bras ouvert du décret environnemental accordé à Arianne Phosphate inc. pour l'ouverture et l'exploitation d'un gisement d'apatite dans la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
« Voilà une bonne nouvelle. Ce décret environnemental doit permettre à Arianne Phosphate de débuter rapidement ses activités. Ce projet encouragera également les investisseurs à reconnaître le Québec comme un lieu où le développement minier se fait avec les plus hauts standards », a affirmé Françoise Bertrand, présidente-directrice générale de la FCCQ.
Le projet de mine d'apatite du Lac à Paul d'Arianne Phosphate a pour objectif la construction d'installations et la valorisation, pendant 26 ans, d'un gisement à forte concentration d'apatite. Une fois transformé, ce minerai est principalement utilisé dans les fertilisants. Des investissements de plus de 9 milliards de dollars sont prévus pour le projet, les plus importants au Saguenay-Lac-Saint-Jean depuis 10 ans.
« Nous avons appuyé ce projet en raison de ses choix technologiques et environnementaux, qui en feront un modèle dans l'industrie minière, mais aussi parce qu'il s'y rattache des retombées économiques importantes. Il entraînerait notamment la création et le soutien de plus de 1100 emplois directs et indirects à la mine et chez les fournisseurs », a ajouté Françoise Bertrand.
Arianne Phosphate planifie d'exporter le concentré d'apatite en utilisant un nouveau terminal maritime, qui serait érigé par l'administration portuaire de Saguenay à Sainte-Rose-du-Nord. Rappelons qu'il n'existe présentement plus de sites de production d'apatite au Canada. Le projet de mine du Lac à Paul, avec celui de Mine Arnaud à Sept-Îles, permettrait de développer un « pôle du phosphate » grâce auquel le Québec pourrait diversifier ses sources d'approvisionnement et profiter de nouveaux marchés d'exportation.
« L'émission de ce décret environnemental est une bonne nouvelle, mais cela ne doit pas nous faire oublier que les projets d'investissement, particulièrement ceux du secteur minier, sont sensibles au manque de clarté, de prévisibilité et d'efficacité des processus d'émission de permis et de décrets. Tout doit se faire de manière diligente si l'on ne veut pas perdre des opportunités d'investissement », a conclu Françoise Bertrand.