SAGUENAY – Arianne Phosphate a connu une période fort productive pour le trimestre qui se terminait le 30 septembre, selon un communiqué transmis ce matin par l’entreprise. En plus des données financières, la minière y confirme notamment la signature d’une première entente de vente de concentré et l’avancement des travaux concernant une potentielle usine d’acide phosphorique au Nouveau-Brunswick.
La minière a été très active dans les derniers mois dans le but de franchir de nouvelles étapes dans le développement de son projet du Lac à Paul. En août, ses démarches ont touché principalement la potentielle réalisation d’une usine d’acide phosphorique. Elle avait annoncé la conclusion d’un protocole d’entente pour la fourniture d’acide sulfurique avec l’un des plus grands distributeurs de ce produit au monde. Elle avait également conclu un partenariat avec le gouvernement du Nouveau-Brunswick pour approfondir les études concernant l’usine à Belledune. Par l'entremise d'Opportunités Nouveau-Brunswick (ONB), le gouvernement néo-brunswickois devait contribuer financièrement au coût d'une étude de préfaisabilité.
En septembre, Arianne Phosphate avait annoncé sa première entente formelle pour la vente de son concentré d’apatite. Rappelons qu’en vertu de cette entente à long terme, le client s’engage à acheter d’Arianne son concentré de phosphate de haute qualité, lequel sera acheminé à ses installations pour être transformé en divers produits phosphatés. Cet accord prévoit également un mécanisme permettant de le prolonger au-delà des termes initiaux ainsi qu’une tarification qui tient compte de la haute qualité du concentré d’Arianne.
Mentionnons qu’en octobre, juste après la fin du troisième trimestre, la minière a également appris que son partenaire, l’Administration portuaire de Saguenay (APS) a reçu une décision favorable concernant la construction d'un terminal maritime en rive nord de la rivière Saguenay par la ministre de l'Environnement et du Changement climatique, l'honorable Catherine McKenna, ce qui lui permettrait d’expédier son concentré de phosphate à travers le monde. Un entente a aussi été signée avec le Comité de maximisation des retombées économiques régionales.
« Au cours du dernier trimestre, nous avons progressé sur plusieurs facettes qui, à notre avis, sont essentielles au financement de notre projet. La signature de notre première entente formelle de vente de concentré d’apatite, le progrès dans nos travaux entourant une potentielle usine d'acide phosphorique et, plus récemment, la réception par l’Administration Portuaire de Saguenay de la décision favorable concernant la construction d’un terminal maritime en rive nord de la rivière Saguenay, sont des éléments démontrant que les choses vont dans la bonne direction pour Arianne », a déclaré, par voie de communiqué, Brian Ostroff, chef de la direction de l’entreprise.
Finances
Puisqu’elle est une société minière au stade de développement, Arianne Phosphate n’a pas généré de revenus ni de flux de trésorerie positif pour ce trimestre. Elle a enregistré une perte nette de 0,5 million de dollars pour la période de trois mois se terminant le 30 septembre et de 1,4 M$ pour celle de neuf mois. Cette perte est comparable à celle enregistrée à la même période en 2017, qui était de 0,7 M$ pour les trois mois et 2,2 M$ pour les neuf mois.
Du côté des liquidités, la minière avait une encaisse de 0,9 M$ qui doit être allouée au fonds de roulement général et à la progression du développement du projet Lac à Paul en 2018. Arianne Phosphate prévoit qu’elle aura besoin de financement supplémentaire au cours des 12 prochains mois.
Prochaines étapes
D’ici la fin de l’année, l’entreprise axera ses activités sur son projet du Lac à Paul pour en sécuriser le financement et poursuivre son optimisation. La signature d’une Entente sur les répercussions et avantages avec les Premières Nations. « Dans les mois à venir, nous espérons continuer à franchir les jalons nécessaires afin de débuter le développement du gisement du Lac à Paul et en dégager la réelle valeur pour nos investisseurs et les parties prenantes », a mentionné M. Ostroff.