SAGUENAY – Métaux BlackRock (MBR) choisit finalement le rail pour le transport de son concentré de la future mine jusqu’à la fonderie de la zone industrialo-portuaire de Grande-Anse. Par voie de communiqué émis tôt lundi matin [19-11-2018], la société minière a annoncé qu’une entente est intervenue avec chacune des entreprises ferroviaires pour le transport de son minerai.
Une entente est finalement survenue avec la division de transport de Rio Tinto, Roberval-Saguenay, après plusieurs mois de négociations et d’incertitudes. En septembre, des informations circulaient selon lesquelles les deux organisations étaient parvenues à une entente de principe, qui avait rapidement été démentie par la minière. Les convois pourront donc circuler sur tout le tronçon entre le futur centre de transbordement de Chibougamau, jusqu’au futur site industriel au Port de Saguenay.
BlackRock se réjouit qu’une entente survienne avec tous les propriétaires de rails privés. Elle croit également que son projet pourrait éventuellement permettre la prolongation de rails publics sur le territoire de Saguenay. « Cette entente avec les compagnies ferroviaires nous permet de choisir le rail, un mode de transport durable, ayant moins d’impacts environnementaux et sociaux. Nous croyons que cette décision contribuera à bonifier davantage notre projet au bénéfice des communautés, de nos employés, de nos clients ainsi que toutes les parties prenantes, tout en créant de la valeur pour nos actionnaires et en contribuant à assurer la sécurité routière », a souligné Sean Cleary, président et chef de la direction de MBR.
Centre de transbordement
Avant de voir circuler des wagons de BlackRock sur le réseau ferroviaire régional, l’entreprise doit d’abord choisir où elle implantera ses installations de transbordement à Chibougamau. Deux choix s’offrent à elle : ériger les infrastructures à même le site minier et construire un rail de 26 kilomètres ou construire un centre à l’ancienne Scierie Gagnon, situé à environ 25 kilomètres du site. « Métaux BlackRock travaille activement avec ses partenaires locaux afin de déterminer la faisabilité de la desserte ferroviaire », précisent-ils dans leur communiqué.
Mentionnons que le projet minier du lac Doré devra à nouveau être analysé par le Comité d’examen des répercussions sur l’environnement et le milieu social (COMEX) les 3 et 4 décembre. Ces nouvelles audiences ont lieu à la suite de changements apportés par les promoteurs aux plans initiaux.