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La Rédaction

SAGUENAY – C’est aujourd’hui que se termine le deuxième Colloque sur la construction navale et l’aluminium, qui a débuté le 16 novembre dernier sous l’égide du Créneau d’excellence en transformation d’aluminium (CETA). Le constat est clair : la construction navale représente un potentiel important pour le royaume de l’aluminium.

Organisé en collaboration avec le CETA et le Créneau Ressources, sciences et technologies marines, ce deuxième événement a permis d’accueillir plus d’une cinquantaine d’acteurs des deux industries dans la Vallée de l’aluminium. Ces participants en provenance de la Gaspésie, de Québec, de Montréal et d’ailleurs dans la province ont pu découvrir, entre autres, le centre de soudure par friction-malaxage de l’UQAC et le Centre des technologies de l’aluminium.

« Une nouvelle fois cette année, nous avons atteint notre objectif qui est d’offrir une occasion unique à ces deux secteurs d’activités de s’unir pour réseauter, explorer, développer de nouvelles opportunités d’affaires et innover », souligne Lilianne Savard, directrice générale du Créneau d’excellence en transformation d’aluminium. Cette dernière assure que de nombreux projets et partenariats devraient découler rapidement de cette rencontre.

Un potentiel important pour le SLSJ

Rappelons que la première édition du colloque sur la construction navale et l’aluminium s’est déroulée en novembre 2021, à Gaspé. C’est à la suite du succès de ce premier événement que les deux créneaux ont décidé d’en faire une activité annuelle pour rassembler, sur invitation seulement, des représentants des industries navales, des pêches et de la transformation de l’aluminium.

En plus des activités exploratoires et de réseautage, le colloque a permis de prendre connaissance d’une nouvelle étude qui confirme l’énorme potentiel de l’aluminium pour le secteur maritime dans les prochaines années, éventuellement pour les équipementiers régionaux.

« L’aluminium est un matériau léger et recyclable à l’infini, ce qui constitue un avantage important pour la construction navale », rappelle Lilianne Savard. À ce jour, seulement quelques bateaux commerciaux et de la Garde côtière canadienne ont été construits avec de l’aluminium au Québec.

Une expertise à développer

Finalement, lors de l’événement, les participants ont pu approfondir les réflexions et les discussions sur les défis à adresser pour assurer la pleine croissance du secteur. « En plus des enjeux de main-d’œuvre, la nécessité de développer des expertises locales concerne particulièrement la filière », mentionne Lilianne Savard. D’ailleurs, des représentants des deux créneaux se sont rendus à Marseille, en juin dernier, pour rencontrer des organismes, des fabricants et des architectes navals qui produisent déjà de nombreux bateaux en aluminium.

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