ALMA - Alors que l'ouverture officielle de Pexal Tecalum était prévue pour cet été à Alma, quelques imprévus ont forcé les administrateurs à retarder le tout. En entrevue avec Informe Affaires, Louis Dussault, directeur général du CEE-UQAC a fait le point sur ce dossier.

Plus communément appelée le CTE-ALMA, l’entreprise a accueilli, au sein de son incubateur d’entreprises, Pexal Tecalum Canada, qui est un consortium d'entreprises du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de l’Espagne. D’une superficie de 45 000 pieds carrés, elle possède une capacité de production de 12 000 tonnes par année. Alors que tout indiquait dès le début une ouverture prévue pour l’été 2015, Louis Dussault ne cache pas que plusieurs éléments retardent le tout de quelques mois, ce qui semble dans la normalité dans une phase de démarrage de cette envergure.

« J’avais un budget aux alentours de 11 millions de dollars pour implanter ce procédé. L’argent provenait, pour 9,9 millions de dollars, du gouvernement fédéral, et pour 1,1 million dollars de Ville d’Alma et du CLD Lac-Saint-Jean-Est. Rapidement, nous avons eu des modifications concernant la surface de travail de certains équipements. Passer de 40 pieds à 55 pieds pour les pièces, c’est un changement de budget, parce que cela prend plus d’espace. C’est un processus de fabrication complexe que nous devons synchroniser. Il faut comprendre que le CEE-UQAC est une OBNL et l’université ne voulait pas être partie prenante dans ce projet. En tant que propriétaire fiduciaire, nous avons mis la somme qui manquait, soit 2,5 M$, pour achever le montage financier. Pour attacher ce financement supplémentaire, nous avons eu besoin de temps, ce qui fait que nous avons construit sept à huit mois plus tard que prévu initialement », explique-t-il.

Des équipements d’Europe

Les équipements implantés au sein de Pexal sont arrivées directement d’Europe avec des délais parfois problématiques. «Certaines pièces qui nous manquaient arrivaient deux semaines plus tard. Aussi, il a fallu négocier avec le processus de tout le démarrage et le rodage à distance. Il ne faut pas oublier les délais avec les douanes et les contraintes de décalage horaire. Nous avons également découvert des certifications à travers nos exigences gouvernementales qui sont dans la normalité. Nous avions une technologie européenne, donc nous avons adapté cette technologie en fonction des normes nord-américaines », a conclu Louis Dussault.