ROBERVAL – La première boutique de la bannière VAPOSHOPdu groupe de franchiseur « Le Groupe Blanchette » au Saguenay-Lac-Saint-Jean ouvrira le 20 août au 612 boulevard Marcotte à Roberval. L’investissement de 50 à 100 000$ de la propriétaire Valérie Gallant crée au départ deux emplois.
« On espère ouvrir plus qu’une boutique dans la région au cours de l’année qui vient. J’ai racheté un commerce pour vapoteurs qui existait déjà à Roberval et qui appartenait à un ami. La structure d’une bannière me rassure et représente une sécurité pour tout le monde. Groupe Blanchette est propriétaire de plusieurs bannières (10) comme Shaker Cuisine et Mixologie, la P’tite Grenouille, Chocolato, Planète Nutrition, VAPOSHOP, etc. », raconte Mme Gallant qui travaille dans la vie de tous les jours comme accompagnatrice en entrepreneuriat chez Structura Conseils, une firme de services conseils pour entrepreneurs.
La Québécoise, qui passe ses vacances à Roberval depuis trois ans effectue, en quelque sorte, un retour aux sources dans le domaine du commerce, ayant été propriétaire d’une boutique de cigarettes électroniques dans la vieille capitale en 2014.
« Quand la loi sur le Tabac a passé, nous sommes plusieurs à être tombés au combat, avec des pertes de 40 à 60 % du chiffre d’affaires. Près de 50 % des boutiques ont fermé. J’ai suivi la vague et avant de tout perdre, j’ai mis la clé dans la porte. Là, j’ai eu une opportunité d’affaires de revenir dans le domaine. J’ai aussi l’expérience des affaires qui s’est développée depuis avec mon travail d’accompagnatrice. »
Instigatrice de la contestation en cour
Mme Gallant est, précisons-le, l’instigatrice du recours judiciaire contre le gouvernement du Québec à la cour Supérieure du Québec pour contester certains points de la loi sur le Tabac.
« Ce recours a pris naissance en 2016 et nous avons d’ailleurs gagné en première instance en mai dernier. Le gouvernement va en appel de la décision du juge Dumais qui nous a donné raison sur toute la ligne. Nous sommes d’accord avec la loi du Tabac. Ce que nous contestons, c’est qu’elle inclut la cigarette électronique ou les produits pour vapoteurs comme un produit du tabac et non comme une alternative moins dommageable aux produits du tabac comme méthode de cessation tabagique. C’est une question de principe, mais aussi financière. Ça nous donnerait le droit de s’afficher ouvertement en autorisant la publicité en autant qu’elle cible uniquement les fumeurs en présentant nos produits comme un moyen de cessation tabagique », a expliqué la nouvelle femme d’affaires de Roberval.