SAGUENAY – L’ancien copropriétaire et éditeur d’Informe Affaires Guy Bouchard lance officiellement son entreprise de consultant; Conseil Stratégie et Concertation (CSC). L’entrepreneur compte ainsi mettre son expérience et ses connaissances du milieu économique régional, ainsi que son réseau, au profit de ses clients.
Celui qui a été attaché politique de la ministre provinciale responsable de la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean (SLSJ) Andrée Laforest pendant trois mois fin 2021 assure avoir beaucoup appris pendant ces quelques semaines. « J’ai l’impression d’avoir encore beaucoup à offrir à la communauté d’affaires de la région. J’ai acquis de solides compétences et j’ai su développer un bon réseau de contacts au fil des années à titre d’éditeur du journal Informe Affaires et mon dernier passage en politique aux côtés de Mme Laforest. Il est naturel pour moi, à présent, de mettre mes compétences et mon savoir à profit en offrant des services de communication et de consultation économique », explique Guy Bouchard.
L’homme d’affaires qui vient tout juste d’ouvrir un espace physique au centre-ville d’Arvida a mandaté la firme Kréa2 de Jonquière pour la conception de son nouveau logo. « Mise à part cette petite touche pour m’afficher, je ne pense pas recourir à des outils comme des campagnes marketing sur les réseaux sociaux ou encore un site web. Je mise surtout sur le bouche-à-oreille et ma notoriété. »
Un agent de liaison
CSC se pose comme étant une firme spécialisée, entre autres, dans le développement d’affaires et dans la gestion de projet. « Mon expertise, c’est la communication d’affaires, mais j’aime bien rassembler des gens autour d’un projet dans un contexte de concertation. D’ailleurs, au cours de l’année 2021, j’ai commencé comme consultant à temps partiel en intervenant auprès d’un regroupement industriel dans un processus de fusion, parallèlement au lancement d’un projet de développement durable. Je suis intervenu dans ces dossiers en mobilisant et en identifiant les acteurs stratégiques et en agissant en tant qu’agent de liaison. De cette façon, les choses ont débloqué et les projets sont en cours de réalisation. C’est notamment le type de service que je veux offrir à ma clientèle. »
Guy Bouchard ajoute que l’une des missions de son entreprise est de promouvoir la coopération et la synergie entrepreneuriale de la région. « Nous avons des compétences incroyables au Saguenay–Lac-Saint-Jean et parfois, les gens ne le savent juste pas. Le plus possible, je vais mobiliser des gens d’ici dans la réalisation de mes mandats. J’ai également une sensibilité pour les projets que je sais pertinents et profitables pour la région. »
Compléter son champ de compétences
Présentement, CSC a obtenu ses deux premiers mandats. « Je suis parti sur les chapeaux de roue, le téléphone a sonné la semaine dernière et j’ai obtenu un mes deux premiers mandats coup sur coup. Mais j’ai encore de la disponibilité », mentionne l’homme d’affaires qui désire garder confidentielle l’identité de ses premiers clients. « Pour l’instant, je suis seul dans mon entreprise, mais je n’exclus pas l’idée d’embaucher une ressource ou un sous-traitant si la demande l’exige. »
Guy Bouchard entend mobiliser des professionnels de son réseau dans la réalisation de certaines parties de ses tâches. « Selon le mandat, je vais être amené à produire des chiffres, des statistiques ou employer des techniques marketing. Pour ces cas échéants, j’ai déjà identifié quelques entreprises et acteurs qui pourront me prêter main-forte. Ces gens viendront compléter mon offre de service. »
Une saucette en politique
Au cours de l’été 2021, M. Bouchard s’est fait offrir le poste d’attaché politique par la ministre Andrée Laforest, une proposition qu’il ne pouvait refuser, d’autant plus, que le processus de relève au journal Informe Affaires était déjà enclenché avec son repreneur Maxime Tremblay. « Cela m’embêtait un peu de quitter le journal plus vite que prévu, mais c’était un poste que je ne pouvais pas refuser. Servir la région ç’a toujours été ma mission personnelle et je voyais dans ce mandat une occasion parfaite pour le faire. »
L’ancien éditeur a toutefois réalisé que, même si c’est un milieu très stimulant, la charge de travail pouvait devenir très imposante. « C’est souvent très intensif, au moins cinq jours par semaine et les journées commencent tôt et finissent souvent en début de soirée. Je voyais les prochaines élections arriver et je savais que je serais très sollicité. Je me suis rendu compte que ce n’était pas la façon que j’avais envisagé ma préretraite », conclut Guy Bouchard qui précise que l’expérience lui a toutefois fait voir « de l’autre côté du miroir » et qu’il a pu y acquérir de précieux contacts.