SAGUENAY - Rose Bon Bon percera le marché de la Capitale nationale à compter du 8 juin prochain. Le commerce, spécialisé dans l’art de vivre et d’offrir, occupera une place d’affaires dans les Galeries de la Capitale, un lieu déjà visité par l’entreprise l’an dernier.
La propriétaire de l’entreprise saguenéenne, Caroline Leclerc ne cache pas son enthousiasme face à cette opportunité. «Nous sommes rendus là. Dans la dernière année, nous avons ouvert quelques pop-up shop. Et justement, pendant les fêtes l’an dernier, nous avions une boutique éphémère aux Galeries de la Capitale et la réponse des gens était indescriptible», souligne celle qui est à la tête de Rose Bon Bon depuis maintenant 20 ans.
Bien qu’il s’agisse de l’expansion d’une boutique régionale vers une région où la concurrence est féroce, Caroline Leclerc assure que le nouveau commerce sera aux couleurs du marché de Québec. «J’exporte le concept qui fonctionne très bien à Saguenay, mais ça ne veut pas dire que les produits seront les mêmes. Ce sont deux marchés totalement différents. Le plus gros défi sera de faire différent sans dénaturer le concept Rose Bon Bon. Je pense être capable d’y arriver», mentionne-t-elle.
Une demande
«Une dizaine de personnes par semaine s’informaient au kiosque d’information des Galeries de la Capitale pour savoir où notre boutique était. C’est une preuve que les consommateurs de Québec ont goûté à la couleur Rose Bon Bon et qu’ils en veulent davantage», mentionne la propriétaire.
D’après la femme d’affaires, le commerce au détail en entier doit se réinventer. «Les gens ne consomment plus de la même manière. Il faut donc s’adapter et saisir les occasions. Il faut trouver des spécialisations nichées et répondre à la demande des gens, c’est vraiment important», exprime Caroline Leclerc en ajoutant avoir rencontré d’autres entrepreneurs ayant choisi d’exploiter leur modèle d’affaires à l’extérieur du Saguenay-Lac-Saint-Jean. «J’ai notamment rencontré Daniel Giguère de la Voie Maltée. Il m’a donné de très bons trucs, notamment celui d’amener la culture de l’entreprise, tout en prenant la couleur locale», termine-t-elle.