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Maxime Hébert-Lévesque

SAGUENAY – La reprise économique pour 2021 et les questionnements sur le montant de la subvention municipale et les frais de perception concernant la cotisation des membres sont les principaux sujets discutés ce matin lors de l’assemblée générale annuelle de la SDC Zone Talbot à l’hôtel Le Montagnais à Chicoutimi.

La pandémie de COVID-19 a sans surprise suspendu les initiatives et activités qu’avait prévues par la SDC Zone Talbot en 2020. Il a donc été question lors de l’assemblée de révéler les dates auxquelles les conférences planifiées pour 2020 seront reprises. Dès janvier prochain, les membres pourront assister à de nombreuses conférences portant sur les thèmes de la cybersécurité, de l’employabilité et de l’expérience client. De plus, on précise que ces présentations ont été revues sous un angle post COVID-19 afin qu’elles soient contextualisées. L’assemblée s’est terminée par l’annonce d’une brochure publicitaire, la création d’un comité de revitalisation.

Un budget qui suscite des questions

Il a aussi été question du dépôt du budget de fonctionnement pour l’année 2021. Ce dernier point a suscité quelques questions au sein des membres présents puisqu’il comportait des zones grises. En effet, la subvention accordée par la ville est fixée à 60 000 $. Questionnés sur le calcul de ce montant, les administrateurs ont laissé savoir qu’il n’y avait pas vraiment de marge à la négociation auprès de Saguenay.

« Nous devons présenter le budget dans notre demande de subvention auprès de la ville. Cette dernière accorde un maximum de 60 000 $ pour tous les organismes sur son territoire. Donc ce n’est pas seulement quelque chose qui touche la SDC. Il serait délicat de demander le maximum permis et, en plus, d’ajouter une notice comme quoi nous voudrions un montant plus élevé dans une demande de subvention », a expliqué Sophie Tremblay. Un autre point qui a retenu l’attention de l’audience ce matin a été les frais de perception qui s’élevaient à 10 000 $ par ville Saguenay pour la cotisation des membres.

Un participant n’a pas hésité à remettre cette pratique en doute. « La subvention est de 60 000 $, mais ils reprennent 10 000 $ par le biais des frais de perception. Devons-nous comprendre que la subvention réelle est de 50 000 dollars ? » Les administrateurs ont précisé à cela qu’il s’agissait d’un montant déterminé selon l’exercice de 2020 et qu’il serait plus que probable qu’il soit moins élevé cette année, car les dossiers et infrastructures de prélèvement sont déjà mis en place.

Une ressource aux communications

Durant l’exercice, le président Pierre Delisle a tenu à remercier et souligner le départ de l’un des administrateurs fondateurs de l’organisation, Denis Guay, pour sa grande implication et son travail au cours des dernières années. Également, Gilles Camps, Daniel Ménard, Kevin Tremblay et Charles-André Perron ont été renouvelés dans leur fonction d’administrateur et la SDC compte désormais une nouvelle employée, Sarah-Jane Basque, qui joue le rôle d’agente des communications.

Enfin, c’est sans accroc qu’ont défilé les 13 points de l'ordre du jour ce matin sous la présidence de la directrice générale Sophie Tremblay accompagnée à la table principale de Charles-André Perron, Diane Serres et le président de la SDC Pierre Delisle. Il s’agissait aujourd’hui de dresser le bilan des trois premiers mois d’activité de la SDC Zone Talbot depuis sa création le 11 septembre 2019 jusqu’au 31 décembre de la même année. D’ailleurs, l’ancien organisme Zone Talbot sera officiellement dissous au mois de mars 2021.

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