SAGUENAY – L’entrepreneur général Amec Construction de La Baie est le plus bas soumissionnaire pour un contrat de 3,7 M$ pour la construction d’un nouvel entrepôt multifonctionnel à la base militaire de Bagotville. Ce chantier devrait occuper une partie de l’entreprise pour l’année 2021 puisque l’échéancier s’étire sur 320 jours.
Les travaux consistent à bâtir un entrepôt composé de plusieurs débarcadères de 15 000 pi2 situé dans l’enceinte de la base militaire de Bagotville. L’utilité de cette nouvelle infrastructure n’a toutefois pas été précisée. Le projet qui devrait débuter au mois de février comprendra un certain défi technique. « Nous n’avons pas de démolition à faire puisqu’il s’agit d’un nouveau bâtiment. Toutefois, nous avons le sol à décontaminer. Les premiers mois du chantier seront dédiés à l’excavation et c’est d’ailleurs cette partie des travaux qui est la plus dispendieuse, un million de dollars pour être exact », explique Christian Desbiens, chargé de projet et copropriétaire d’Amec Construction.
De la sous-traitance régionale
« Pour ce contrat, nous ne sommes pas obligés d’investir dans de nouveaux équipements et ça ne créera pas de nouveaux emplois, mais ça va maintenir notre personnel. Entre autres, en donnant de l’ouvrage à une quinzaine d’employés. De plus, nous travaillerons en sous-traitance principalement avec d’autres firmes régionales comme : Atelier fabrication du Saguenay (AFS) pour l’acier, Toiture Multi-Concept pour la toiture et Électricité TB pour tout ce qui est électrique. Ce qui a été particulier ç’a été de voir plusieurs entreprises de la ville de Québec soumissionner sur le projet », s’étonne l’entrepreneur en construction qui conclut qu’il était rare autrefois de voir autant de firmes de l’extérieur s’intéresser à de tels travaux.
Un niveau de sécurité incontournable
Un projet sur une base militaire demande toujours une côte de sécurité supplémentaire, mais l’entrepreneur précise que pour ce projet il n’y a pas de restriction particulière. « C’est pour accéder et travailler à l’intérieur du bâtiment qu’il y a une cote de sécurité spéciale. Les travailleurs doivent la posséder s’ils veulent accéder au chantier. Nous n’avons pas eu de formation à faire puisqu’un contrat antérieur avec la Sûreté du Québec nous avait permis d’obtenir les qualifications requises. Toutefois, dans la sélection des soumissionnaires, le plus bas l’emportait, mais la détention de cette norme était un prérequis », explique Christian Desbiens.