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Maxime Hébert-Lévesque

SAGUENAY – La création de Peinture HG (haute-gamme) est une initiative des frères David, 30 ans, et Keven Tremblay, 29 ans, qui désirent poursuivre la tradition familiale d’évoluer dans le milieu de la construction. Tout comme leur père et grand-père avant eux, ces jeunes entrepreneurs désirent s’investir sur différents chantiers de la région. Spécialisée dans le plâtrage et la peinture résidentielle et commerciale, la start-up planifie progressivement ses premiers contrats.

« Le milieu de la construction est très favorable présentement. Keven et moi avons mis sur pied l’entreprise il y a deux semaines et déjà notre calendrier pour cet été est quasiment rempli », explique fièrement David Tremblay qui ne cache pas que se lancer en affaires représente toujours une part élevée de risques. Se faire connaître en partant de zéro n’est jamais une mince affaire. Bien que les deux entrepreneurs évoluent dans le monde de la construction depuis 12 ans, Peinture HG commence au bas de l’échelle et doit faire sa place.

« Aujourd’hui, la concurrence est forte et les entrepreneurs sont meilleurs qu’autrefois. Il faut se démarquer et nous misons sur la propreté et la qualité de notre service pour nous positionner. Nous avons conclu une entente avec l’entrepreneur général PEARL Construction à Alma. Il va nous sous-traiter sur ses chantiers. On va profiter de cette association comme d’une locomotive pour faire connaître notre nom les premiers temps. »

Investir dans l’équipement et la formation

Les deux frères ont investi 10 000 dollars de leur poche afin de voir leur projet se réaliser. Une somme qui n’a pas seulement été engloutie par l’achat d’équipement. « La licence de la RBQ ne s’obtient pas en claquant des doigts. Nous avons été surpris par la difficulté entourant la passation de l’examen. Nous avons suivi des cours dans une école afin d’être en mesure de réussir le test. Les assurances, la licence et les formations entourant le permis de la RBQ représentent au moins 5000 dollars en dépenses », racontent les deux frères. La balance de la somme initiale a servi à l’achat des fusils à peinture, à l’isolement d’un entrepôt pour conserver le matériel et à divers outils comme des escabeaux.

La pandémie pas un enjeu

Selon les deux frères, aucune difficulté ou retard dans leur projet n’ont été causés par la COVID-19. Les enjeux entourant le prix à la hausse des matériaux ne semblent pas déranger puisqu’autant du côté résidentiel que commercial, alors que le nombre de projets est continuellement en croissance. « Même lorsqu’il y avait plus de 200 cas par jour dans la région, le gouvernement n’a pas fermé le secteur de la construction. Mis à part un autre confinement, je ne vois pas en quoi la pandémie pourrait affecter notre travail », conclut David Tremblay.

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