Guy Bouchard
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Guy Bouchard

SAGUENAY – Les questions des participants de la troisième journée des audiences publiques du BAPE relatives au projet Énergie Saguenay ont essentiellement porté sur les émissions de gaz à effet de serre (GES) qui toucheraient toute la chaîne de valeur du projet. Plusieurs experts indépendants sont venus valider les faits sur le sujet très complexe des GES potentiels du projet du promoteur GNL Québec.

Selon les spécialistes qui ont réalisé les études, ces émissions directes représenteraient 421 000 tonnes de GES par année en phase d’opération qui seraient compensées en vertu de l’engagement à la carboneutralité de GNL Québec.

Voici quelques chiffres publiés par l’entreprise :

• 1,85 % des émissions de tout le secteur industriel au Québec.

• 0,55 % de toutes les émissions du Québec incluant le transport.

• Sans hydroélectricité, une usine de taille similaire produirait près de 3 millions de tonnes de GES par année.

Une analyse de cycle de vie

Afin de donner un portrait juste de l’ensemble des émissions de GES sur l’ensemble du cycle de vie, GNL Québec a fait réaliser une analyse de cycle de vie complète, auditée et conforme à la norme ISO 14040-44 par le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG). Les conclusions du CIRAIG, validées par la firme internationale Poten&Partners, démontrent comment la production du GNL au complexe Énergie Saguenay permettra d’éviter, de manière conservatrice, l’émission de 28 millions de tonnes de GES à l’échelle mondiale, et ce chaque année.

Autres conclusions du CIRAIG :

• Énergie Saguenay produirait 84 % moins de GES qu’une usine équivalente aux États-Unis.

• Sur la chaine de valeur en amont, le GNL produit au Saguenay émettrait 33 % moins de GES que celui produit aux États-Unis.

• Les 25 premières années d’opération de l’usine amèneraient une réduction de 700 millions de tonnes de GES à l’échelle de la planète. Propriétés du GNL, ou gaz naturel liquéfié sont obtenus en abaissant sa température à -162 °C afin de réduire son volume par 600 fois.

• Rappelons que le GNL est :

  • Incolore, inodore, non toxique et non corrosif.
  • Peu inflammable (température d’autoallumage de 540 °C)
  • Non explosif puisqu’il n’est pas maintenu sous pression.
  • Plus léger que l’eau : Dans le cas d’un déversement dans un environnement aquatique, il flotte à la surface, puis s’évapore.
  • Plus léger que l’air : Dans le cas d’un déversement dans un environnement terrestre, il s’évapore.

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