SAGUENAY – Au cours de la quatrième journée d’audiences publiques du BAPE le promoteur GNL Québec et les experts disponibles ont présenté et analysé le potentiel de retombées économiques de l’éventuel complexe Énergie Saguenay. En réponse aux questions des intervenants, l’entreprise a tenté de faire la démonstration que le projet puisse représenter une occasion de diversification économique pour la région du Saguenay–Lac-Saint-Jean, mais aussi constituer un pôle d’attraction pour attirer des travailleurs, jeunes ou expérimentés, qui seraient appelés à œuvrer, selon GNL dans un environnement technologique de pointe.
Afin de s’assurer de maximiser les retombées économiques au niveau local, les représentants de GNL Québec ont d’ailleurs rappelé avoir conclu une entente avec le Comité de maximisation des retombées économiques du Saguenay–Lac-Saint-Jean (CMAX) afin que les entrepreneurs de la région soient privilégiés lors de l’attribution de contrat de construction ou d’entretien subséquent. Une fois l’usine en service, GNL prévoit notamment entre 250 et 300 emplois directs rémunérés à hauteur moyenne de 110 000 $ par année, qui seraient répartis entre les bureaux administratifs de Saguenay et l’usine 4.0, où l’intelligence artificielle aurait une place importante.
Quelques données :
– Les 250 à 300 emplois directs liés à l’opération du complexe Énergie Saguenay seraient des emplois permanents, payés par GNL Québec. Estimation de l’investissement annuel au Saguenay–Lac-Saint-Jean en phase d’opération : 828 M$/an
– Investissements de plus de 2 G$ au Saguenay–Lac-Saint-Jean. Selon GNL, l’objectif est de favoriser le développement des compétences de la main-d’œuvre et maximiser les retombées économiques dans la région durant la construction de l’usine.
– Estimation des retombées de l’investissement au Saguenay–Lac-Saint-Jean en phase de construction : 2,1 milliards de dollars.
– En comparaison, l’usine Alma de Rio Tinto, construite au tournant des années 2000, a généré environ 1,5 milliard de dollars dans la région
– Un plan de formation de la main-d’œuvre serait mis en place par GNL Québec. Celui-ci permettrait notamment de travailler de concert avec les maisons d’enseignement régionales pour valoriser les programmes de formation en lien avec les emplois créés par les projets de GNL.