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Jean-Luc Doumont

SAGUENAY - C'est par voie de communiqué de presse que Biomoss a mentionné avoir réalisé plusieurs étapes d’avancement du projet visant la construction de deux usines de deuxième et troisième transformation du bois feuillu au lac Saint-Jean.

L’entreprise a notamment identifié deux sites, soit un à Chambord et l’autre dans le secteur d’Alma. Elle a réalisé les études de faisabilité, les demandes d’assujettissement à la Loi sur la qualité de l’environnement, l’arpentage, l’analyse du bâtiment, les devis de rénovation. La caractérisation environnementale d’un des sites est en cours, de même que l’étude de dispersion atmosphérique requise pour la demande d’autorisation environnementale.

Biomoss Carbon ULC oeuvre d'arrache-pied à la création de deux usines au lac Saint-Jean. En décembre 2015, nous avons obtenu une réserve de 160 000 m3 de bois dans le cadre d’un appel d’offres du ministère des Forêts de la Faune et des Parcs (MFFP). La réserve était conditionnelle à la mise en oeuvre du projet avant le 31 décembre 2016.

Le 7 février dernier, le MMFP a informé Biomoss que la mise en oeuvre n’est pas suffisamment avancée afin de permettre le maintien de la réserve de bois nécessaire à la construction de deux usines, au coût de 66 millions de dollars permettant la création de 90 emplois directs et environ 400 emplois indirects en forêt.

Claude Gosselin, vice-président et directeur général de Biomoss Carbon ULC a indiqué que l'entreprise « visait le début de la construction de la première usine en 2017 et la deuxième en 2018. Cette nouvelle nous oblige à réévaluer comment nous compléterons notre stratégie d’approvisionnement de bois. Cependant, nous sommes confiant de trouver une solution avec les partenaires du milieu, car notre projet contribuera à la diversité économique de la région ».

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