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Karine Boivin Forcier

SAGUENAY – Intercar rouvrira son Terminus Chicoutimi centre-ville à compter du 1er avril. Fermé depuis près d’un an, celui-ci avait été remplacé par un point de service au Bureau d’information touristique de Saguenay, sur le boulevard Talbot.

Le terminus de la rue Racine avait fermé ses portes en raison des impacts de la pandémie, alors que les voyages interurbains et les nolisements d’autobus avaient drastiquement diminué. « Nous sommes très contents. […] Ça nous permet de créer deux nouveaux emplois. C’est très positif pour nous, surtout après ces deux années difficiles. […] Nous ne savions pas trop comment ça allait évoluer, avec la pandémie, mais nous avons vu l’utilisation au point de service du Bureau d’information touristique. Il y avait toujours une forte demande pour un terminus sur la rue Racine », indique le président du Groupe Intercar, Hugo Gilbert.

Il s’agira donc d’un retour à la normale pour le Terminus Chicoutimi centre-ville, qui sera ouvert sept jours sur sept. Il offrira des arrivées, des départs et le service de colis. L’entreprise continuera également à opérer le point de service sur le boulevard Talbot. « Nous allons avoir deux points de service pour cette région et voir comment l’achalandage évolue. Nous allons continuer de desservir la clientèle au Bureau d’information touristique. La rue Racine est vraiment le plus populaire des deux endroits, d’où la décision de le rouvrir », précise M. Gilbert.

Ensemble, le terminus et le point de service emploient six à huit personnes à temps plein et partiel. Le Groupe Intercar compte environ 500 employés au total.

25 % de l’offre

La pandémie a touché les trajets interurbains de plein fouet. Intercar est ainsi à environ 25 % de l’offre de départs qu’elle proposait en 2019. Des départs ont été remis en fonction en décembre et les prochains devraient l’être pour l’été. « Les habitudes de transport et de voyage des gens ont changé. Nous sommes en mode reprise. C’est sûr que notre objectif c’est de revenir à 100 % de l’offre que nous avions avant 2020, mais nous ne savons pas encore combien de temps cela nous prendra. Nous y allons selon l’achalandage », affirme le président du Groupe.

Du côté du nolisement d’autobus, Hugo Gilbert constate une reprise graduelle. « Les autobus nolisés, ça repart. Nous ne sommes pas au niveau de 2019, alors qu’on pouvait avoir une centaine de départs par semaine pour nos territoires du Saguenay–Lac-Saint-Jean et de Québec, mais nous en comptons maintenant 30 à 40 par semaine environ. […] Ça nous donne un petit coup de main. »

M. Gilbert rappelle que la pandémie a occasionné des pertes importantes pour la division autocar du Groupe. « Les programmes d’aide gouvernementaux pour les trajets interurbains sont venus en éponger une partie, mais, malgré ça, les pertes demeurent importantes. Nous sommes très contents de sortir enfin de ces deux années de pandémie. »

Main-d’œuvre

Avec des autobus à l’arrêt depuis deux ans, la pandémie combinée à la pénurie de main-d’œuvre a aussi fait mal chez Intercar. « Nous avons des chauffeurs qui ont quitté l’entreprise en raison de cet arrêt de deux ans et on les comprend. Par contre, avec la reprise graduelle, on en voit revenir plusieurs et c’est très satisfaisant », conclut le président.

Rappelons que le Groupe Intercar était demeuré malgré tout demeuré actif durant la pandémie avec l'acquisition de Transport PAG et Remorquage SOS, diversifiant ainsi ses activités.

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