Informe Affaires - Édition Février 2014 - page 23

INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
FÉVRIER 2014 • 
23
RÉSEAUX SOCIAUX
Avec plus de 225 millions d’utilisa-
teurs dans le monde, LinkedIn s’est
imposé comme le leader des réseaux
sociaux professionnels partout dans
le monde. Camille Travers nous ex-
plique comment exploiter tout le po-
tentiel de cette incroyable plateforme.
1/ Ne pas considérer LinkedIn comme
une CVthèque
Lorsque l’on se cantonne à une utilisation
ultrabasique de LinkedIn, on peut être
tenté de se dire que la plateforme n’est
qu’une énième vitrine de notre parcours.
« Or, il ne faut absolument pas prendre
LinkedIn pour une CVthèque. Le grand
atout de ce réseau social est qu’il nous
permet d’être actifs pendant le proces-
sus de recrutement, de solliciter les RH
et les décisionnaires », explique Camille
Travers.
2/ Travailler les mots clefs de son titre
de poste
Le titre de poste est essentiel, car c’est
la première chose sur laquelle va tomber
le recruteur, et c’est également ce que va
identifier Google. L’avantage de LinkedIn
est que le profil de l’inscrit est souvent
très bien référencé sur le fameux moteur
de recherche (quand on tape un nom,
c’est souvent ce qui apparaît en premier).
« Il faut éviter les dénominations de
poste très spécifiques à une entreprise.
Je conseille plutôt aux gens de consulter
des fiches de poste qui les intéressent,
d’aller regarder les profils de personnes
qui font la même chose qu’eux, et de voir
les mots clefs choisis afin de tenter de se
démarquer dans la liste des résultats. Par
exemple, sur un profil technique, on peut
indiquer la maîtrise de tel ou tel langage
sur le web », explique Camille Travers.
3/ Rédiger un résumé efficace
Selon Camille Travers, la partie « résu-
mé » est très importante, car elle n’est
pas présente sur les outils classiques. «
Je conseille une présentation courte en
pensant toujours aux mots clefs : nos
compétences, notre projet professionnel
et notre mobilité. Il faut aussi faciliter la
mise en relation en mettant directement
notre courriel. Cela permet de sortir du
réseau : quand on n’est pas en contact,
nos coordonnées ne sont pas inscrites et
ça, les candidats ont tendance à l’oublier
», martèle la consultante. L’erreur à ne
surtout pas commettre? « Copier-coller
sa lettre de motivation comme certains
le font, ce n’est pas du tout adapté! »,
prévient Camille Travers. Elle préconise
également de ne pas chercher à tout prix
l’originalité, mais de rester soi-même,
afin d’être en adéquation avec notre per-
sonne lors de l’entretien, si par exemple
on est plutôt de nature réservée. « La
personnalité, c’est pendant l’entretien
qu’on la juge», estime Camille Travers.
4/ Personnaliser son adresse LinkedIn
LinkedIn offre gratuitement la possibilité
de personnaliser son URL. « C’est bien
de le faire pour l’inclure dans sa signa-
ture de courriel, le CV, et nos autres ré-
seaux sociaux », estime Camille Travers.
5/ Choisir et illustrer les expériences
les plus pertinentes
On a tendance à vouloir copier-col-
ler notre CV, mais l’idée est plutôt de «
construire un fil conducteur entre toutes
nos expériences, et surtout être vraiment
dans le concret. LinkedIn offre mainte-
nant la possibilité d’ajouter des projets
sur lesquels on a travaillé. Du coup, il
s’agit de choisir les expériences les plus
pertinentes, et de les développer davan-
tage que sur un CV classique », explique
la consultante. Pour un junior, on peut
noter son stage de fin d’études, et son
sujet de mémoire. « Mais les stages de
trois semaines, on oublie », recommande
Camille Travers.
6/ Ne pas trop multiplier les recom-
mandations
L’outil « recommandation » de LinkedIn
est certainement le plus apprécié par les
utilisateurs. Pour autant, il convient de ne
pas le manier à outrance. « Il faut choisir
quelques recommandations pertinentes,
comme celle d’une personne qui nous a
(suite en page 25)
Comment profiter du réseau
LinkedIn en 10 conseils
- Source : Camille Travers, consultante web social dédiée au recrutement
En amont des meilleures idées se cache souvent un pro-
blème à résoudre, un besoin à combler ou une opportunité
à saisir. Mais la différence entre une amélioration conven-
tionnelle et une véritable innovation provient du temps
que nous accordons à la compréhension de ce problème
ou de ce besoin avant d’entrer en action. Nous sommes
trop pressés d’atteindre un résultat : vite une solution! On
gaspille alors beaucoup d’énergie et de ressources. Il est
conseillé de bien identifier vos problématiques ou vos défis
et d’approfondir leur connaissance. Escamoter cette étape
oblige souvent à tout recommencer.
Au départ, vous devez verbaliser clairement un problème.
Par exemple :
« Nous avons un problème de rétention de
notre personnel »
.
• Écrivez l’énoncé du problème de manière concise dé-
butant par le mot « comment ».
« Comment améliorer la rétention de notre personnel? »
• Analysez chaque mot et chaque concept de l’énoncé
en questionnant leur signification.
• Éliminez les mots inutiles et flous comme « meilleur,
bientôt, beaucoup, urgent, cher, etc. »
• Réécrivez l’énoncé du problème autant de fois qu’il le
faut en veillant à l’améliorer à chaque fois.
« Comment intéresser les nouveaux employés de la pro-
duction à poursuivre une carrière dans notre entreprise? »
• Enfin, vérifiez si d’autres personnes comprennent
bien son sens.
De plus, vous pouvez utiliser
la méthode des « 5 pour-
quoi »
qui consiste à se poser consécutivement cinq fois la
question
« Pourquoi (j’ai ce problème)?»
et d’y répondre
à chaque fois avant d’arriver à la cause fondamentale qu’il
conviendra alors de traiter.
Ensuite, vous pourrez passer à l’étape de générer de nou-
velles idées grâce à différentes méthodes de créativité afin
d’aller plus loin que les solutions conventionnelles déjà
connues.
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hronique
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