22 • AVRIL 2014 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici
(suite de la page 18)
maritimes fédéraux relevant de notre juri-
diction. »
Trafic portuaire
Le total des tonnages de marchandises
manutentionnées au terminal de Grande-
Anse ces dernières années n’a pas été
très élevé, admet-il par ailleurs.
Cependant, fait-il valoir, lorsque toutes
ces entreprises minières auront obtenu les
autorisations requises, le tonnage d’une
bonne partie de leurs activités va s’ajou-
ter à celui de nos manutentions portuaires
courantes et la voie maritime du Sague-
nay va forcément connaître une nouvelle
dynamique.
En terminant, l’ingénieur Laberge fait re-
marquer qu’il y a à peine cinq ans une
poignée de gens de la région croyaient au
potentiel minier du territoire. « Il était en-
core moins question de tonnage élevé de
minerais, mais depuis, la situation a chan-
gé du tout au tout. Les planètes comme on
dit souvent s’alignent de la manière sou-
haitée. Nous sommes plus confiants que
jamais d’atteindre les objectifs visés ».
ALMA - Partenaire clé du Centre
d’excellence sur les drones (CED),
l’entreprise Flyterra d’Alma offre des
solutions adaptées qui permettent à
ses clients de remplir une large va-
riété de tâches professionnelles à
des coûts nettement plus faibles,
comparés à l’utilisation notamment
des aéronefs classiques, des satel-
lites. Responsable des opérations en
vol de courte durée, Francis Pelletier
explique que l’utilisation judicieuse
du drone léger dans le domaine mu-
nicipal, agricole ou dans les activités
d’arpentage, peut rendre des ser-
vices appréciables.
Utilisations variées
(Y.B.)
« Notre engin polyvalent peut aus-
si être utilisé comme interface ou relais
dans le domaine des communications.
De même, il peut transporter des mar-
chandises de faibles poids du point A au
point B et vice-versa. Il peut également
faciliter des opérations de recherche et
de sauvetage, fournir des informations
précieuses sur des infrastructures indus-
trielles telles que barrages, pipelines,
centrales hydroélectriques, plateformes
de forage, travaux d’excavation, etc.
Son utilisation peut s’avérer hautement
indispensable à maints égards, lors de
catastrophes et lorsqu’il y a une évalua-
tion à faire des dégâts survenus : sécu-
rité publique, surveillance et économies
de temps et d’argent. Le drone peut tout
autant cartographier des espaces agro-
forestiers, miniers que des secteurs ur-
bains habités, » assure-t-il.
« A ce jour, indique-t-il, ce sont surtout
des bureaux d’arpenteurs géomètres
qui font appel à nos services. Dans le
secteur civil, peut-on présumer, les de-
mandes à cet effet vont augmenter, car
dans notre société de droit, les notions
de limites et de propriétés sont au cœur
de l’ensemble des projets. »
Centre d’excellence sur les drones
Les appareils légers de Flyterra permettent des économies
411M04-14
Francis Pelletier, responsable des opérations
en vol de courte durée chez Flyterra pose
devant un modèle de drone léger.
(Photo: Yvon Bernier)
