Informe Affaires - Édition Novembre 2014 - page 21

INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
NOVEMBRE 2014 • 
21
villes, les smogs ont atteint un niveau
20 fois plus élevé que le niveau jugé ac-
ceptable par l’Organisation mondiale de
la santé (OMS).
« Ici au Québec et particulièrement au
Saguenay-Lac-Saint-Jean, note l’écono-
miste, il n’y a pas de smog et les usines
ne dépassent pas les normes édictées.
Les cibles fixées pour réduire les émis-
sions de gaz à effet de serre (GES) sont
respectées. Les expressions «empreinte
carbone et bilan carbone» commencent
à fleurir sur les lèvres de la population. Le
travail de sensibilisation des collègues de
la chaire en éco conseil de l’UQAC dont
le directeur Claude Villeneuve trouve, il
faut le reconnaître, de plus en plus écho
au-delà de nos frontières. »
Voie de sortie
Le professeur souligne également que le
fait pour certaines entreprises du Québec
de posséder leurs propres infrastructures
de production d’énergie comme, par
exemple, les barrages hydroélectriques
les positionnent d’autant mieux, car elles
peuvent échapper aux incontournables
fluctuations du prix de l’énergie fossile qui
est appelé à augmenter. Disposer d’une
source fiable et bon marché pour la pro-
duction de l’aluminium, c’est bien connu,
est de la plus haute importance pour les
« aluminiers » québécois qui puisent à
« l’or bleu ». « L’entreprise Rio Tinto Al-
can pour ne pas la nommer est de celles-
là », avance l’économiste Proulx.
Et contrairement aux autres formes
d’énergie, l’hydroélectricité est renou-
velable, ce qui sur de longues périodes,
assure la stabilité recherchée par les
investisseurs et producteurs. Ces der-
nières années, l’industrie de l’aluminium
a réussi à opérer de façon plutôt stable.
La production des industries québé-
coises n’a pratiquement pas été affec-
tée par les prix internationaux. Il faut
dire aussi, signale l’économiste Proulx,
qu’on a su moderniser les installations
et les garder compétitives. Les produc-
teurs d’aluminium du Québec peuvent
compter, comme on sait, sur une main-
d’œuvre et des équipementiers quali-
fiés, une technologie de pointe et une
énergie renouvelable et responsable
d’une faible émission de gaz à effet de
serre (GES).
105F11-14
La Grappe industrielle de l’alu-
minium du Québec et le Réseau
Transw-Al ont annoncé, le 23 oc-
tobre dernier, la signature d’une en-
tente de services qui permettra aux
deux acteurs de consolider leur sy-
nergie afin de continuer le dévelop-
pement de la cartographie de l’in-
dustrie québécoise de l’aluminium,
entamée au début de l’année 2014.
L’annonce a été communiquée dans
le cadre de la Rencontre provinciale
annuelle du Réseau Trans-Al du 22
octobre 2014. Le Réseau Trans-Al a
réalisé la première phase d’une car-
tographie de l’industrie québécoise
de l’aluminium au printemps dernier.
Cette cartographie a permis de dres-
ser un portrait clair de l’offre de service
québécoise de la transformation d’alu-
minium et de ses équipementiers et de
la faire rayonner. Elle illustre le dyna-
misme d’une industrie active dans plu-
sieurs marchés, et ce, à la grandeur du
territoire québécois. Le métal gris est
ainsi au cœur des activités de plus de
1400 manufacturiers et fournisseurs
qui le transforment ou l’assemblent en
tirant profit de ses qualités incompa-
rables.
Doubler la transformation
de l’aluminium
La signature de l’entente de service
entre AluQuébec et le Réseau Trans-
Al permettra de consolider la colla-
boration entre ces deux acteurs im-
portants de l’industrie, d’approfondir
la cartographie pour les marchés les
(suite en page 33)
Mettre en commun leur synergie
AluQuébec et
Trans-Al collaborent
- Source : Grappe industrielle de l’aluminium du Québec
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