SAGUENAY – Arianne Phosphate a annoncé au cours des dernières heures qu'elle a reçu les résultats d'une étude portant sur l’installation d’une usine de fabrication d'acide phosphorique, à Belledune au Nouveau-Brunswick. Selon la minière, le document démontre clairement le potentiel du projet, qui pourrait constituer un axe important de mise en service de la mine du Lac à Paul au Saguenay, lui garantissant un marché pour quelque 40 % de la production de la mine.
Dans les faits, Arianne pourrait produire avec des partenaires de l’acide phosphorique destinée principalement au marché des engrais, devenant ainsi son propre client. La Société indique que l’étude, qui a été réalisée en collaboration avec des groupes tels que Port de Belledune, ainsi qu’avec des experts en phosphate de SNC-Lavalin, et de Prayon Technologies, Engis, Belgique Prayon (qui étaient responsables des tests et de la production d’acide phosphorique), démontre que le concentré de phosphate provenant du site du Lac à Paul a extrêmement bien réagi au cours du processus. Il a le potentiel de produire un acide phosphorique de grande qualité, contrairement aux produits contaminés par des matériaux radioactifs des minéraux de phosphate sédimentaire, provenant notamment de gisements d’Afrique.
Un sous produit intéressant
La Société souligne également dans son communiqué que la haute qualité du concentré de phosphate d’Arianne, génère un sous-produit de gypse issu du processus de production d’acide et qui pourrait avoir une valeur commerciale, intéressante pour Arianne Phosphate.
« Ces tests devraient maintenant nous permettre de poursuivre les discussions avec plusieurs groupes qui se sont montrés intéressés par les possibilités d’une installation de production d’acide phosphorique », a déclaré Jean-Sébastien David, chef des opérations d’Arianne Phosphate. « Avec le bon partenaire, l'installation pourrait présenter de nombreux avantages. Le contrôle de sa propre source de roche phosphatée procurerait un avantage économique certain tout en permettant une sécurité d'approvisionnement accrue. En outre, cela fournirait également un acheteur pour environ 40 % de notre propre production minière. »
Sur la base de cette étude, Arianne assure qu’elle examinera maintenant la pertinence d’une usine de production d’acide phosphorique et poursuivra ses discussions avec ses partenaires potentiels afin d’évaluer l’avantage stratégique et économique de cette approche.
« La logique d’un partenariat avec une autre entité pour la construction d’une usine de production d’acide phosphorique est réelle et la conclusion de cette étude préliminaire confirme nos hypothèses de base », a conclu Brian Ostroff, chef de la direction d'Arianne Phosphate.