SAGUENAY – Lucien Boivin, maire de Saint-Prime, Réal Daigneault, directeur du CERM et coordonnateur du Consorem à l’UAC ainsi que Jean Simard, directeur général du CLD Domaine-du-Roy étaient réunis ce matin au Cercle de Presse pour effectuer un tour d’horizon au niveau économique, mais aussi du secteur du haut du Lac-Saint-Jean.
Tout a débuté lors d’une rencontre avec la minière BlackRock pour que l’idée d’Un regard vers le Nord commence. Le maire de Saint-Prime, Lucien Boivin, a décidé de réunir dans sa municipalité de 3000 habitants, les principaux décideurs régionaux pour discuter et échanger du développement du Nord. À ce jour, ce sont quelque 30 entreprises qui se sont inscrites et le principal intéressé s’est mis un objectif d’atteindre une participation de 300 personnes. D’ailleurs, le ministre Luc Blanchette, le premier ministre du Québec, Philippe Couillard ainsi que le député fédéral, Denis Lebel, seront présents aux différentes activités.
Muni d’un comité régional, Lucien Boivin souhaite plus que tout que les entreprises réalisent du réseautage entre elles, mais d’établir de futurs partenariats.
Des signes encourageants
Pour sa part, Réal Daigneault de l’UQAC a souligné que la conjoncture économique actuellement est intéressante pour les projets dans le Nord-du-Québec. « L’objectif est de démontrer qu’il se passe des choses au Nord. Nous avons connu un peu de ralentissement économique, mais les signes sont là pour une reprise dans le bon sens. Les projets miniers sont longs à préparer, longs pour développer l’acceptabilité sociale, préparer les projets et préparer le terrain. Ce sont des emplois de qualités et cela démontre la diversité économique dans la région », a-t-il souligné lors du Cercle de Presse. « Je crois à Arianne Phosphate, parce que le phosphate dans la région est un engrain magmatique très pur ».
BioChar
Interrogé par InformeAffaires.com sur le développement de BioChar, Jean Simard, directeur général du CLD Domaine-du-Roy, a mentionné que depuis quatre ans, lui-même et son équipe travaillent sur ce projet dont une usine-pilote sera lancée d’ici un an. Actuellement en phase de développement financier, le biocharbon pourra servir à élaborer différentes recettes dans des secteurs d’activités divers comme pharmaceutique, filtration, agriculture ou encore horticole. « Nous réalisons des annonces d’ici quelques mois. Nous sommes plus que confiants. Nous souhaitons être les leaders dans ce domaine. Si on parle de la Vallée de l’aluminium, chez nous on parlera de la Vallée du biocharbon », a-t-il conclu.