Dominique Savard
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Dominique Savard

SAINT-DAVID-DE-FALARDEAU – La Distillerie du Fjordouvre ses portes à la population à compter de mardi prochain afin d’offrir une nouvelle expérience touristique. Le but est de faire découvrir l’histoire de l’entreprise installée à Saint-David-de-Falardeau dans ses nouveaux locaux de près de 1 M$ ainsi que les étapes de fabrication de son populaire gin Km12.

« Cette offre touristique a pris naissance dans un projet législatif, car depuis l’été dernier, c’est possible pour toutes les distilleries au Québec de vendre leur spiritueux sur place, ce qu’on ne pouvait pas faire avant. Avec ce changement, nous avons saisi la balle au bond. En plus de vendre nos produits ici, nous faisons vivre l’expérience aux gens. La visite guidée d’une heure au coût de 20 $ comprend une dégustation. Tout cela est inspiré des grandes distilleries à l’international. J’ai eu la chance de voyager à quelques reprises et ailleurs dans le monde, les grandes distilleries offrent des tours guidés. Ça permet de s’imprégner de la manière que les produits sont faits et de leur histoire », explique Jean-Philippe Bouchard, président et Co-fondateur de la Distillerie du Fjord.

Nouveau produit

En plus du populaire gin Km 12, l’entreprise offre désormais une liqueur fabriquée à base de thé du Labrador. Le produit appelé « Lily » est un digestif moins élevé en alcool que le gin et légèrement sucré. La bouteille est en vente directement à la distillerie et devrait être disponible sous peu dans les succursales de la Société des alcools du Québec (SAQ).

Grand prix international

Le Km12 ne perd en rien de sa popularité depuis sa création en 2017. Tout récemment, il a remporté une médaille d’or à Singapour lors de la compétition internationale de spiritueux qui s’est tenue au début du mois de juin.

« Nous avions aussi remporté l’Or à San Francisco en 2017. Le Km12 est le gin de microdistillerie le plus vendu à la SAQ. Nous venons d’atteindre ce rang-là. Notre nouvelle bâtisse nous permet d’augmenter la capacité de production de 40 %, ce qui veut dire qu’on est passé de 4 500 bouteilles à 7 200 par mois. C’est exceptionnel tout cela après seulement deux ans. Il y a un réel engouement pour les spiritueux québécois. Quand nous sommes arrivés sur le marché, nous étions le 11e gin et aujourd’hui, nous sommes rendus 51 sur le marché », ajoute M. Bouchard.

Enfin, l’homme d’affaires souligne que depuis peu, la vente à la propriété pour les distilleries est plus avantageuse pour les producteurs. « La SAQ a ajusté la majoration à la baisse pour soutenir le développement de l'industrie des distilleries du Québec. Vendre à la distillerie ou à la SAQ avant cela revenait au même pour nous. Il s’agit d’une belle victoire et c’est d’autant plus encourageant d’ouvrir nos portes pour accueillir les gens. »

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