Informe Affaires - Édition Septembre 2013 - page 24

24 • SEPTEMBRE 2013 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique
Le recours à des experts conseils,
L’entreprenariat, la pénurie des talents
spécialisés et le fossé intergénération-
nel créent une demande croissante
pour les services-conseils externes
Une nouvelle étude réalisée par la
firme Angus Reid, commandée par le
cabinet de services-conseils
en comptabilité et finance Rich-
ter, démontre aujourd’hui claire-
ment que 52 % des dirigeants d’en-
treprises canadiennes considèrent
l’embauche de ressources expertes
dans des créneaux diversifiés et poin-
tus comme une norme corporative
quasi incontournable, tout au moins
comme une tendance croissante et
de plus en plus recherchée. De ce
fait, ces dirigeants estiment considérer
cette façon de faire non plus comme
une option, mais comme un processus
intégré aux opérations et modes de
gestion des entreprises soucieuses de
leur santé financière.
Un sondage pancanadien
de 500 répondants
Cette étude, intitulée « The Canadian
BizHealth Report » et conduite auprès
500 cadres supérieurs partout au Ca-
nada, avait pour but d’établir un por-
trait fidèle de la situation actuelle de la
santé financière et entrepreneuriale des
entreprises canadiennes. « Le constat
démontre clairement que la recherche
de spécialités et de conseils de pointe
devient une stratégie clé pour stimuler
la croissance des entreprises », affirme
Paule Bouchard, associée chez Richter.
« La même tendance est remarquée
au Québec où de nombreuses entre-
prises recherchent, quant à elles, un
accompagnement stratégique dans des
domaines spécifiques, plus précisément
auprès de firmes de type boutique. La
demande est particulièrement élevée
pour les pratiques en matière de gestion
des risques et d’évaluation d’entreprises
», précise-t-elle.
Une solution à la pénurie
de main-d’œuvre
Le sondage « The Canadian BizHealth
Report » a permis de découvrir que le
recours à des services externes est
possiblement le résultat d’une difficulté
vécue par le dirigeant à recruter des
talents hautement qualifiés, voire même
à faire face à une pénurie de main-
d’œuvre spécialisée. Près de six répon-
dants sur dix (58 %) affirment qu’ils
suivent leur instinct pour fixer l’itinéraire
de la croissance de leur entreprise et
qu’ils impliquent par la suite des conseil-
lers externes pour les appuyer dans l’at-
teinte de leurs objectifs. Ceci s’explique
par le fait que 71 % des répondants ont
admis faire face à un enjeu de taille, soit
celui de recruter les meilleurs talents. Ils
affirment que cette tâche devient de plus
en plus ardue, témoignant qu’ils doivent
augmenter l’échelle salariale afin d’atti-
rer et retenir les employés de qualité.
« La recherche de talents nécessite
du temps et de l’argent; il s’agit d’un
processus qui doit se faire en continu.
C’est donc pourquoi il est d’autant plus
laborieux pour des entreprises ayant
une plus petite structure de recruter des
gens qui correspondent vraiment à la
philosophie et à la culture d’entreprise
», affirme Paule Bouchard. « L’attraction
et la rétention de talents va maintenant
au-delà des conditions salariales. Une
façon d’assurer le maintien d’employés
motivés est d’impliquer ces personnes
clés dans l’élaboration de la stratégie
de l’entreprise et de son exécution »,
conseille-t-elle.
Investir en ressources humaines
ou technologies?
Qui plus est, pas moins de 77 % des ré-
pondants ont soulevé que l’un des plus
grands défis est de trouver une équipe
qui soit suffisamment motivée pour les
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Source maison de sondage:
Angus Reid
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