Informe Affaires - Édition Septembre 2013 - page 21

INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique •
SEPTEMBRE 2013 • 21
Les entrepreneurs du Québec
font-ils preuve d’audace?
Depuis 2009, la Fondation de
l’entrepreneurship
(Fondation)
produit, en collaboration avec la
Caisse de dépôt et placement du
Québec et Léger Marketing, l’un
des plus importants sondages sur
les entrepreneurs québécois réa-
lisé à ce jour, l’Indice entrepreneu-
rial québécois (Indice).
En 2013, l’Indice s’est penché sur les
ambitions que peuvent avoir nos en-
trepreneurs quant à la croissance de
leur entreprise ainsi que l’importance
vouée à l’innovation, en plus de dres-
ser un portrait du dynamisme entre-
preneurial québécois.
En dépit d’une position moins en-
viable par rapport à celle du reste du
Canada, il n’empêche que le Québec
recèle d’entrepreneurs pour qui l’inno-
vation rime avec croissance et dont
le potentiel entrepreneurial est bien
présent. Mentionnons également que
les Québécois admirent les entrepre-
neurs et croient en l’entrepreneuriat
comme vecteur de prospérité écono-
mique.
Survol
Indicateurs du dynamisme entre-
preneurial
Dans l’ensemble, en 2013, les princi-
paux résultats du dynamisme entre-
preneurial au Québec sont générale-
ment inférieurs à ceux obtenus dans
le RDC. | Toutefois, certains indica-
teurs évoluent positivement et l’écart
défavorable du Québec avec le RDC
demeure stable par rapport à 2012.
Les intentions de se lancer en affaires
(14,8 %) dénotent un potentiel pour
la création d’entreprises dans les an-
nées à venir, au Québec :
• Le pourcentage chez les jeunes est
encourageant avec près du double
de celui de la population totale (18
ans et plus) ;
• Le taux d’intention global demeure
toutefois inférieur à celui du RDC
(21,2 %) ;
• Les démarches en vue de démar-
rer une entreprise (6,3 %), un peu
faibles, indiquent que les intentions
ne se répercutent pas suffisamment
en actions concrètes.
Les individus qui font des démarches
en vue de créer (ou reprendre) une
entreprise au Québec sont beaucoup
plus nombreux que dans le RDC à
identifier les programmes gouver-
nementaux comme source de finan-
cement potentiel, alors que l’inverse
prévaut en ce qui concerne l’utili-
sation de capitaux personnels. | Le
réflexe de recourir à l’État plutôt qu’à
d’autres sources semble toujours
bien ancré au Québec, une stratégie
discutable.
L’option de reprendre une entreprise
(et d’en assurer la continuité) est net-
tement inférieure à celle d’en créer
une de toutes pièces chez les entre-
preneurs potentiels. | Le choix sans
équivoque est préoccupant sachant
que près du tiers des propriétaires
d’entreprise veulent prendre leur re-
traite d’ici les 10 prochaines années.
Le taux de propriétaires d’entreprise
au Québec (11,4 %) est inférieur à
celui du RDC (16,3 %), mais il sem-
blerait s’amoindrir par rapport à 2012,
une bonne nouvelle. | Les proprié-
taires d’entreprise du Québec ont de
l’expérience en affaires, un savoir à
réinjecter auprès de la relève entre-
preneuriale.
(Suite en page 22)
416M09-13
103F01-13
121F09-13
Source:
Fondation de l’entrepreneurship
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