Informe Affaires - Édition Septembre 2013 - page 5

INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
DÉCEMBRE 2013 • 
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ARCHITECTURE
Bureau d’architectes Gosselin & Fortin
Vingt-cinq ans au service de la clientèle du Moyen-Nord
SAINT-FÉLICIEN - La firme d’archi-
tectes Gosselin & Fortin de Saint-Féli-
cien s’impose depuis 25 ans déjà par
les travaux de construction qu’elle a
réalisés et réalise encore dans les ter-
ritoires du Lac-Saint-Jean et aussi du
Moyen-Nord québécois. Bon an mal
an, des travaux de construction sont
effectués pour une valeur correspon-
dant à quelque 15 millions de dollars.
Approche respectueuse
Qu’il s’agisse de projets de construction,
de rénovation, d’adaptation ou d’amélio-
ration de bâtiments, la firme élabore les
meilleurs scénarios pour répondre aux
attentes de sa clientèle. Les principaux
secteurs d’activités qu’elle couvre sont
l’institutionnel (59,40 %), l’entrepreneu-
rial (12,8 %), le secteur gouvernemental
(11,40 %), le commercial (10,30 %) et le
résidentiel (6,10 %).
« Ces années-ci, dans le milieu archi-
tectural contemporain, il faut plus que
jamais, réaliser des bâtiments de qua-
lité, respecter les échéanciers et de-
mandes particulières, offrir une gestion
très serrée des coûts de main-d’œuvre
et détailler les documents qui sont à la
base du projet. En somme, il faut que
les paramètres soient bien définis dès
le début. Par la suite, il faut appliquer le
plan de match à la lettre, résument les
architectes Chrystine Fortin et Gérard
Gosselin.
Climat rigoureux
En milieu nordique tout particulièrement,
font ressortir les deux architectes, les ma-
tériaux doivent être robustes et durables,
les normes appliquées plus élevées au
chapitre de l’isolation, de l’étanchéité et
des structures. « Règle générale, nous
recommandons des matériaux tels le
bois, le ciment, le verre et l’aluminium.
Il faut que chaque bâtiment soit solide
sinon les rigueurs climatiques mettent le
matériel à mal, en peu de temps. Croire
que les matériaux de moindre qualité
vont faire l’affaire équivaut à tout devoir
recommencer, tôt ou tard, et à engager
inutilement des frais » préviennent-ils.
« Au cas où notre clientèle oublierait cet
aspect, notre firme a mis en place des
programmes d’entretien préventif des
bâtiments. »
Concernant l’utilisation du bois et en re-
gard des besoins requis en bois d’ingé-
nierie, de bardage ou de charpente, la
firme Gosselin-Fortin s’approvisionne
auprès de Maibec de St-Romuald ou de
Chantier Chibougamau qui connaît le
succès que l’on sait, notamment avec le
bois en lamellé-collé.
Aujourd’hui, pour tirer son épingle du
jeu comme architecte, il faut miser sur la
qualité des matériaux, veiller à l’applica-
tion de la certification LEED Canada, et
les concepts fondamentaux et principes
de développement durable. Ces façons
de faire valent tout autant pour le patri-
moine bâti du milieu, incluant le milieu
autochtone.
Premières Nations
Œuvrer en milieu nordique, cela veut
dire aussi faire directement affaires avec
les communautés autochtones innues,
algonquines et cries.
Dans ce dernier cas, il est indispensable
d’être à l’aise, voire de maîtriser la langue
anglaise car la plupart des échanges se
font, exception faite pour la communau-
té de Mashteuiatsh, dans la langue de
Shakespeare.
L’architecte Gérard Gosselin rappelle
également qu’il lui faut parcourir annuel-
lement plusieurs dizaines de milliers de
kilomètres par avion et en véhicule au-
tomobile pour remplir les mandats qui lui
sont confiés.
« Il importe d’établir de solides liens de
confiance avec les conseils de bande
des villages cris de Whapmagoostui,
Mistissini, Oujé-Bougoumou, Chisasibi
ou de Nemaska. De même, concer-
nant les communautés Atikamekw du
village d’Obedjiwan ou de Wemotachi,
ou encore chez les Innus de Mash-
teuiatsh ou autres communautés au-
tochtones », signale-t-il. « Pour assu-
rer un bon démarrage des travaux à
réaliser, rien ne vaut mieux que de ren-
contrer sur place l’entrepreneur géné-
ral et les sous-traitants auxquels des
parties du contrat sont confiées. Et par
la suite, retourner autant de fois que
nécessaire sur le chantier pour assurer
la surveillance et le bon déroulement
de certaines techniques d’assemblage
de matériaux.
Le traitement des données d’ordre tech-
nique, lui, se fait par notre équipe d’em-
ployées, ici même au bureau de St-Fé-
licien », fait-il remarquer. « Environ 30
pour cent de nos projets sont réalisés
dans l’une ou l’autre des communautés
des Premières Nations ». « Pour l’en-
semble des secteurs d’activités, au final,
ce seront vraisemblablement quelque
120 projets qui auront été traités en
2013. On ne chôme pas ici, c’est le
moins qu’on puisse dire » admet sponta-
nément l’architecte Gérard Gosselin.
C
104F12-13
Un des nombreux projets réalisés par la firme d’architectes Gosselin & Fortin de Saint-Félicien,
le nouveau poste de la sécurité publique d’Opitciwan.
(Photo: courtoisie)
par Yvon Bernier
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