INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
DÉCEMBRE 2013 •
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RELÈVE ENTREPRENEURIALE
ALMA – Au-delà des affaires, le spécia-
liste du café se fait un point d’honneur
de développer une relation privilégiée
avec plusieurs de ses clients et four-
nisseurs. Pour cet homme de convic-
tion, les liens interpersonnels basés
sur la confiance mutuelle entre les par-
ties sont très importants.
(G.B.)
Avec les années, il a notamment
construit une relation solide et durable
avec un de ses principaux fournisseurs; la
firme Vittoria Café. Cette association pri-
vilégiée qui dure depuis vingt-cinq ans, a
déjà été mise à l’épreuve mais a résisté
et s’est consolidée. Autre exemple, qui im-
plique cette fois-ci un client important. De-
puis janvier 2009, les clients de Sunwing
profitent des produits Café Marc Robitaille
lorsqu’ils volent sur les ailes du voyagiste
canadien, qui dessert de nombreuses
destinations vacances dans le Sud. Marc
Robitaille est très fier d’avoir signé cette
entente avec Colin Hunter, le président du
transporteur avec qui il a également déve-
loppé une solide relation d’amitié.
Un processus de relève entamée il
y a 8 ans
La famille fait également partie des va-
leurs chères à l’entrepreneur almatois. Sa
conjointe fait d’ailleurs partie de l’équipe
depuis 1985, alors que son fils Pierre est
intégré à un processus de relève depuis
8 ans. Marc Robitaille, qui ne fait jamais
les choses à moitié, à embauché en 2005,
un psychologue spécialisé en évaluation
du personnel pour en apprendre davan-
tage sur le potentiel de son fils à prendre
la relève du paternel. Les résultats livrés
par ce spécialiste indépendant ont surpris
et enchanté l’homme d’affaires qui alors
a appris que Pierre Robitaille possédait le
profil idéal et des capacités hors du com-
mun pour prendre un jour les rennes de la
compagnie.
Bien que Marc Robitaille assure ne pas
vouloir accrocher ses patins pour le mo-
ment, il se dit rassuré de pouvoir comp-
ter sur cette relève familiale de qualité.
Pour l’heure, le jeune homme cumule ses
fonctions chez Café Marc Robitaille avec
la gestion de sa propre entreprise, Café
Pierre Robitaille, fondée il y a deux ans.
Cette division assure la distribution des
populaires produits Slush Puppie pour le
Saguenay-Lac-Saint-Jean, ainsi que la lo-
cation de distributrices à café. Son équipe
se charge notamment de la livraison et de
la réparation des équipements.
Café Marc Robitaille
Combiner les affaires
et l’amitié, c’est possible
Savez-vous quel est votre premier levier pour géné-
rer de nouvelles idées d’innovation? L’information
et l’expertise que vous détenez à l’interne de votre
organisation grâce à vos employés! Mais force est
de constater qu’à l’ère de l’information et des com-
munications, de nouveaux alliés, externes à votre
organisation et liés au marché, prennent une impor-
tance cruciale. Ce sont vos clients! Dans les deux
cas, pourquoi ne pas leur tendre un micro et écouter
ce qu’ils ont à vous proposer? Bien sûr, vous aurez
probablement certaines critiques, pour la plupart es-
pérons-le constructives! Est-ce qu’il se peut néan-
moins qu’à travers une démarche structurée, vous
réussissiez à obtenir des idées que vous n’auriez ja-
mais soupçonnées imaginer et développer pour vous
conférer un avantage concurrentiel? Seuls vous et
votre équipe seront en capacité de juger et de sélec-
tionner, car vous détenez la connaissance de votre
secteur.
Pour appuyer mon propos, voici les princi-
pales sources d’information pour innover
dans les entreprises manufacturières qué-
bécoises* :
• Votre personnel de recherche
et développement :
54,5 %
• Vos autres employés (vente, marketing,
production et gestion) :
34,8 %
• Vos clients ou vos consommateurs :
24,2 %
• Vos fournisseurs d’équipement,
de machinerie ou de logiciels :
20,8 %
• Internet :
16,9 %
*Source : Institut de la statistique du Québec. Enquête sur l’in-
novation dans le secteur de la fabrication au Québec 2008-2010.
C
hronique
no
3
Les Rendez-vous
innovation
02
Formation MPA
Amélioration continue:
une stratégie d’entreprise!
21 janvier,
au Centre de production automatisée (CPA),
Jonquière
22 janvier,
à l’Hôtel du Jardin, Saint-Félicien |
Présentée par la SADC Lac-Saint-Jean Ouest
PROGRAMME
8h30-12h00 : Atelier
12h00-13h15 : Midi-réseautage
13h30-15h00 : Visite de Voltam inc. (21 janv.) et
et entreprise à confirmer (22 janv.)
INSCRIPTION JUSQU’AU 17 JANVIER
Contactez Romain Cunat au 418 698-5995 #33 ou
Coût :
60 $
par personne jusqu’au 10 janvier.
75 $ après cette date (taxes incluses)
Faites-vite, les places sont limitées!
Pierre Robitaille qui a brillamment passé
les tests relatifs à ses capacités de ges-
tionnaires. Il se prépare activement pour le
moment où il devra prendre la relève de son
père.
(Photo: Guy Bouchard)
Croissance de nos exportations
Nos PME jouent un rôle crucial
- Source : Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI)
Le Plan de développement du com-
merce extérieur 2013-2017, dévoilé le
mois dernier par le ministre des Re-
lations internationales, de la Franco-
phonie et du Commerce extérieur, M.
Jean-François Lisée, présente des élé-
ments intéressants pour les PME du
Québec. « Malgré l’importante contri-
bution des petits exportateurs, le sec-
teur des PME vient habituellement en
arrière-plan dans les discussions sur
les questions commerciales et fronta-
lières.
Nous nous réjouissons donc que ce plan
propose des mesures qui seront particuliè-
rement bien accueillies par les dirigeants
de petites entreprises », a affirmé Simon
Gaudreault, économiste à la FCEI. Pen-
sons notamment à l’allégement des pro-
cessus administratifs gouvernementaux
pour les exportateurs, à la reconnaissance
des défis reliés à la pénurie de main-
d’œuvre qualifiée et à la volonté affichée
de négocier d’autres accords commer-
ciaux qui généreront encore plus d’oppor-
tunités d’affaires.
La FCEI salue également la volonté du
gouvernement de réduire le déficit com-
mercial du Québec, mais elle rappelle que
la vision du commerce extérieur doit abso-
lument demeurer globale et inclusive. « Le
commerce extérieur est le résultat du tra-
vail des petites et des grandes entreprises,
d’une composition de biens et de services
en provenance de nombreux secteurs
d’activités ainsi que de la somme des acti-
vités de nos exportateurs et de nos impor-
tateurs qui contribuent tous, à leur façon, à
la croissance économique du Québec », a
conclu Simon Gaudreault.
Pour inf :
