Informe Affaires - Édition Juillet 2015 - page 4

4 • JUILLET 2015 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici
AGROALIMENTAIRE
ALMA – Pour Végétolab l’année
2007 aura été celle de tous les dé-
fis. L’entreprise fondée en 1997 a
développé le marché des plantes
d’intérieurs pour les horticulteurs
pendant 20 ans. Un marché diffi-
cile et très concurrentiel. Invités
par le ministère de l’Agriculture
à une visite en Saskatchewan en
2006 dans le but d’explorer de
nouvelles avenues de développe-
ment, les propriétaires de l’époque
y découvrent une plante pleine
de potentiel qui porte le nom
de « haskap » ou « chèvrefeuille
bleu. »
Réalisant le potentiel du petit fruit
bleu, ils décident de transformer radi-
calement, dans les mois qui suivent,
leur production en
adoptant notam-
ment le haskap,
rebaptisé
rapi-
dement du nom
plus évocateur de
camerise.
Pour
Végétolab le vi-
rage fut salutaire
puisque,
selon
Martine Girard, le
chiffre d’affaires
de l’entreprise a
été multiplié par
sept, au cours
des dernières an-
nées. Entre sept et
vingt employés, en
fonction des sai-
sons, travaillent à
la production des
différents produits
de l’entreprise.
Bob Bors au premier plan...
Le fruit poussait déjà à l’état sauvage
au canada et au Québec, quelques
plans ayant d’ailleurs été repérés
dans la région. Cependant comme
le camerisier était très répandu en
Russie et au Japon, un chercheur
de l’Université de la Saskatchewan,
bien au fait des multiples qualités
des fruits de cet arbuste, décide de
développer de nouvelles variétés
plus commercialisables, par hybrida-
tion et bouturage.
Bob Bors qui est responsable du
programme d’amélioration géné-
tique des fruits de l’université de la
Saskatchewan, a croisé les variétés
de cultivars japonais, dont les reje-
tons sont plus savoureux avec les
variétés russes plus résistantes aux
basses températures hivernales,
pour créer des plants avec plus de
«personnalité» dont le potentiel pour
la
consomma-
tion humaine est
beaucoup plus
élevé.
L’équipe de Vé-
gétolab travaille
toujours
étroi-
tement avec le
chercheur pour
s’assurer
de
mettre en mar-
ché les plants de
meilleures qua-
lités, dont l’ori-
gine est certifié et
possédant le plus
important poten-
tiel de produc-
tion. D’ailleurs,
deux nouveaux
cultivars,
dont
les fruits sont beaucoup plus gros,
ont été créés par le chercheur et
vont bientôt être multipliés par les
bons soins des passionnés de Vé-
gétolab.
D’où vient la camerise?
Les miracles de l’hybridation
Trois serres comme celles-ci abritent des milliers de plans de camerisiers, à différentes
étapes de leur croissance.
(Photo: Guy Bouchard)
par Guy Bouchard
UN COUP DE MAIN
AUX BLEUETIÈRES
COMMERCIALES
Martine Girard confie qu’elle tra-
vaille présentement au développe-
ment de plants de bleuets nains.
Après de nombreuses tentatives,
l’équipe dédiée à la recherche et
au développement de Végétolab
a réussi à répliquer en laboratoire
des plants de bleuets sauvages
de grande qualité. Selon la DG,
il s’agit d’une première remar-
quable. Tant et si bien que des
essais de plantation sont en cours
dans des bleuetières régionales.
L’objectif est d’aider la nature à
revitaliser des sections de pro-
duction qui ont été endommagées
mécaniquement ou par le gel.
Collaborateur du men-
suel Informe Affaires, le
Cercle Kaizen présen-
tera sur une base ré-
gulière le portrait d’un
de ses membres qui se
démarque auprès de sa
communauté d’affaires, en
raison de ses qualités hu-
maines, de sa vision et de son
leadership. Rappelons que la mis-
sion du Cercle Kaizen est de créer et
entretenir un réseau de gens d’affaires accomplis, représentant
un amalgame de talents où il est possible de développer des rela-
tions mutuelles solides.
Robin Tremblay est un homme de
défis. Originaire d’une famille d’en-
trepreneurs, il a hérité de son père
du goût des affaires. Il a d’ailleurs
fondé sa première entreprise en
2008. « Qui perd gagne » a été créé
pour aider les gens à reprendre
leur santé en main, tout en acqué-
rant de saines habitudes de vie.
Robin est fier de dire qu’en sept
ans, ses clients ont perdu près de
12000 livres de gras corporel! Et
ça continue! Ce succès lui a per-
mis de « donner au suivant » et de
lancer une fondation dans le but de
supporter les gens dans le besoin
qui sont atteints de maladies dégé-
nératives.
Robin est un sportif qui adore le vélo.
D’ailleurs, il vient de compléter un pé-
riple de 2000 km dans les provinces
maritimes - Le défi vélo 2015 - dans
le but d’amasser des fonds pour la
Société canadienne du cancer. Voi-
ci quelques réflexions de Robin:
« Ce qui me motive est d’inspirer les
autres de toujours dépasser leurs li-
mites... ne jamais abandonner. Ce
que j’aime du vélo, c’est que toutes
les routes sont différentes et que les
conditions ne sont jamais pareilles.
Tantôt on monte, tantôt on descend.
Il y a les facteurs de température, le
vent, le froid , la pluie, le soleil. Le vélo
est un peu comme la vie, qui offre de
nouveaux défis presque chaque jour.
Par ailleurs, ce sport me permet de
montrer au gens que tout est possible
et d’aborder des bonnes habitudes
de vie. Je veux inspirer les gens à
prendre soin de leur santé. »
Dans un tout autre champ d’intérêt,
notre homme est également intéressé
au domaine de la construction. Si bien
qu’il y a trois ans, il a fait l’acquisition
d’une franchise de la firme « Béton
Solution » pour l’ensemble du terri-
toire du Saguenay–Lac-Saint-Jean.
Il s’agit d’une entreprise spécialisée
dans le domaine de la finition et de la
restauration de planchers où d’esca-
liers de béton, à l’aide de produits et
de procédés révolutionnaires à base
d’époxy de haute qualité. Ce service
qui n’était pas disponible en région
s’adresse autant à la clientèle résiden-
tielle que commerciale et industrielle.
Robin a l’intention de développer aus-
si cette entreprise et faire connaître
ces produits partout dans la région au
cours des prochaines années.
Mais avant tout, notre homme est
père de deux garçons de 11 et 14
ans, qui sont des passionnés du Hoc-
key. Robin, qui leur a certainement
transmis son goût du sport, demeure
convaincu que le dépassement de soi
constitue le plus bel héritage que l’on
puisse laisser à ses enfants.
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