Informe Affaires - Édition Mars 2014 - page 31

INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
MARS 2014 • 
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INDUSTRIE MINIÈRE
SAGUENAY - Aux yeux du pré-
sident et chef de la direction de
la firme Raymond Chabot Grant
Thornton (RCGT), Emilio B. Imbri-
glio, qui était de passage le 25 fé-
vrier dernier à Saguenay, il ne fait
aucun doute que le projet minier
du Lac à Paul de la société Arianne
Phosphate va définitivement entraî-
ner des retombées économiques
majeures pour le Saguenay—Lac-
Saint-Jean et pour tout le Québec
au cours des prochaines années.
« Ce projet constitue un levier de dé-
veloppement de tout premier plan et
va donc stimuler la croissance régio-
nale, » a fait ressortir le président
Imbriglio devant un parterre de gens
d’affaires et leaders politiques de la
région, lors d’une activité organisée
par la Chambre de commerce de
Saguenay (CCS). « Créateur de ri-
chesse, le projet d’Arianne Phosphate
représente l’investissement le plus im-
portant réalisé dans la région. Il s’agit
d’un projet structurant » a d’autre part
commenté l’ancien président de la
CCS et membre associé du bureau de
RCGT à Saguenay, Éric Dufour.
Retombées, dites-vous?
Qu’on en juge. L’analyse produite par
cette firme de services comptables in-
dique que cet investissement de 1,7
milliard $ va générer des retombées
économiques totales de 12,6 milliards $.
L’étude fait notamment mention de dé-
penses de plus de 9 milliards $ dans
la région durant le cycle de vie de la
mine. Une telle somme, a imagé Emi-
lio B. Imbriglio, est l’équivalent de la
construction de 5 Centres hospitaliers
de l’Université de Montréal (CHUM)
ou de vingt (20) Amphithéâtres de
Québec.
Pour les divers paliers de gouverne-
ment, le projet va entraîner le ver-
sement de recettes à hauteur de 4
milliards $, pour une période de 25
ans. Au plan de la main-d’œuvre, il
va favoriser la création de près de
2250 emplois de qualité, pendant
la construction de la mine, ainsi que
1000 emplois pendant la durée de
l’exploitation, évaluée à 25 ans. A cela,
il faut ajouter près de 300 emplois par
année pour la restauration de la mine
au moment de la fin de sa vie utile.
Sans relâche à la recherche de fi-
nancement
Pour sa part, le chef de l’exploitation
d’Arianne Phosphate, Jean-Sébas-
tien David, a assuré l’auditoire que
la compagnie travaille sans relâche
au bon déroulement du projet. « Nos
associés voient entre autres à ce que
l’aspect financier se réalise avec nos
clients investisseurs et preneurs de
produit. On se prépare également à
la présentation - vraisemblablement à
la fin de l’été 2014 -, de notre projet
devant les membres du Bureau d’au-
diences publiques sur l’environnement
(BAPE). On s’assure également d’op-
timiser les rencontres et de dialoguer
avec les autorités gouvernementales
concernées et toutes les « parties
prenantes» du milieu régional afin de
faire tomber les barrières et obstacles
qui se présentent. En somme, tout est
mis en œuvre pour que les travaux de
construction de la mine puissent dé-
buter au printemps 2015. »
La mise en production de l’usine de
traitement du minerai, indique-t-il, de-
vrait s’effectuer dans le courant de
l’année 2017.
La transformation du minerai au
menu
En réponse à un intervenant qui a de-
mandé s’il est possible de faire de la
2e transformation à partir de la subs-
tance minérale de base, le chef de
l’exploitation Jean-Sébastien David a
précisé que la compagnie a mandaté
des chimistes pour vérifier la faisa-
bilité d’un tel projet. Il a, par ailleurs,
précisé que la direction d’Arianne
Phosphate envisage une durée de vie
prolongée de cet important gisement.
« Aujourd’hui, au moment même où je
vous parle, on fore encore sur le site
du Lac-à-Paul, » a-t-il ajouté en fin de
présentation.
Projet d’Arianne Phosphate
Des retombées majeures pour la région
Un technicien examine des « carottes » de substrat prélevées sur le site du Lac à Paul.
(Photo: courtoisie)
433M09-13
par Yvon Bernier
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