Informe Affaires - Édition Mars 2014 - page 32

32 • MARS 2014 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici
INDUSTRIE MINIÈRE
Terminal maritime d’Arianne Phosphate
À St-Fulgence ou à
Ste-Rose?
SAGUENAY - Tout indique que
l’emplacement du terminal mari-
time pour le transbordement du
concentré d’apatite, acheminé par
camion du Lac à Paul, ne sera pas
connu avant juin prochain. Toute-
fois, à la lumière des commentaires
entendus de la part de Jean-Sébas-
tien David, la solution du terminal
maritime est incontournable et
l’expédition des cargaisons proje-
tées se fera par navire.
Le chef de l’exploitation d’Arianne
Phosphate s’exprimait le 25 février
devant une bonne centaine de gens
d’affaires de la région. « Il nous faut
avant toutes choses bien évaluer
toutes les facettes du scénario final
qui sera retenu concernant les activi-
tés de transport jusqu’au terminal, »
indique-t-il.
Actuellement, il y a sept alternatives
sur la table. Une seule d’entre elles
sera mise en valeur devant les com-
missaires du Bureau des audiences
publiques en environnement (BAPE),
le temps venu. » Jean-Sébastien Da-
vid assure que le groupe de travail qui
se penche sur les obstacles à lever
fait tout ce qu’il est en mesure de faire
pour qu’une « solution de moindre im-
pact soit retenue. »
Sainte-Rose du Nord intéressée
Appelé à commenter sur les diffé-
rents scénarios pour le tracé du trans-
port du concentré depuis la mine du
Lac à Paul jusqu’au fjord, le maire
de Ste-Rose-du-Nord, Laurent Thi-
beault, indique que des espaces du
territoire de Ste-Rose pourraient être
utilisés par la compagnie si elle juge
bon de le faire. « Notre municipalité
n’a pas encore eu d’échanges for-
mels concernant l’emplacement du
terminal maritime, mais il n’est pas
exclu que cela puisse se faire inces-
samment, » résume-t-il.
Rappelons que pour compléter son
tracé de route de quelque 200 kilo-
mètres de longueur qui relie le site
minier du Lac à Paul à la jonction
de la route 172 devant la scierie de
St-Fulgence, Arianne Phosphate doit
déterminer entre la 172 et les abords
du fjord - soit dans le territoire de
Saint-Fulgence ou celui de Ste-Rose,
- l’emplacement d’un site de transbor-
dement à proximité du terminal pro-
jeté.
Il est commun d’entendre parler de gestion administrative,
comptable, de ressources humaines, de l’approvisionnement,
des ventes, etc. Mais qu’en est-il des idées qui traversent l’esprit
de vos employés? Que faites-vous réellement de ce potentiel
créatif présent au sein de votre organisation, ce même potentiel
étant à l’origine de projets concrets d’améliorations significa-
tives pour votre propre productivité et d’innovations bénéfiques
pour votre compétitivité sur le marché.
Voici un processus générique de gestion d’idées que vous
pouvez appliquer facilement :
1. Stimuler et générer :
encouragez la soumission d’idées en
lançant par exemple un concours sur une durée déterminée.
Les employés pourraient même voter pour les idées qu’ils
préfèrent.
2. Évaluer et sélectionner :
retenez les idées pertinentes en
phase avec les besoins de l’organisation et les aider à murir.
3. Développer et implémenter :
transformez l’idée ou les idées
retenues en un ou plusieurs projets qui seront confiés à une
équipe de projet disposant des ressources financières néces-
saires.
4. Communiquer et récompenser :
assurez la visibilité de la
démarche et sa pérennité dans le temps par la reconnais-
sance des collaborateurs investis dans le processus, mais
également des auteurs à l’origine des idées retenues (récom-
pense financière, cadeau, privilège, etc.)
Vous pouvez donner la responsabilité à une ressource straté-
gique de créer un comité d’amélioration ou d’innovation qui se
chargera de piloter la démarche. En tant que décideur, vous
devrez cependant choisir les idées retenues qui seront transfor-
mées en un ou des projets de développement sous la lumière
de critères établis :
• Adéquation avec la stratégie actuelle et future;
• Retour sur investissement significatif;
• Grandeur des investissements ou financements néces-
saires;
• Risques dans l’exécution (financiers, techniques et com-
merciaux);
• Durée de développement et de mise en œuvre;
• Adéquation et synergie avec les activités courantes de
l’organisation.
C
hronique
no
6
Jean-Sébastien David s’est déclaré fier que
le projet du Lac à Paul soit un projet d’en-
vergure pour le développement économique
de la région et de tout le Québec. « Arianne
Phosphate collabore avec tous les acteurs
concernés, incluant les communautés au-
tochtones, afin que ce projet permette à nos
collectivités de croître et de devenir encore
plus concurrentielles. »
(Photo: courtoisie)
par Yvon Bernier
1...,22,23,24,25,26,27,28,29,30,31 33,34,35,36,37,38,39,40
Powered by FlippingBook