Informe Affaires - Édition Août 2015 - page 31

INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
AOÛT 2015 • 
31
DOLBEAU-MISTASSINI – Si Ro-
land Hi! Ha! Tremblay peut chanter
« Prends donc des atocas » dans
sa célèbre chanson Le temps d’une
dinde, c’est un peu grâce à Robert
Paradis qui possède l’entreprise
dolmissoise Atocas Lac-Saint-Jean.
Depuis plus de deux décennies, des
centaines de milliers de plants de
ce fruit, aussi appelé canneberge,
poussent dans le secteur de Vauvert.
L’entreprise est active depuis 1993.
« C’est dans ces années-là que nous
avons effectué les premiers travaux pour
installer des champs de canneberges.
Or, il faut le préciser, ce n’est que depuis
2002 que nous sommes certifiés biolo-
giques par Écocert. Avant, c’était une pro-
duction conventionnelle. La grosse diffé-
rence, c’est la cessation de l’utilisation de
produits chimiques. Nous utilisons donc
du compost, du vinaigre pour injecter
dans les racines des mauvaises herbes
et des savons certifiés pour contrôler les
insectes », a précisé Robert Paradis.
Chez les voisins du sud
En 25 ans d’existence, toujours en
croissance, l’entreprise est pas-
sée de 5 à 75 âcres de terres de
production. Chaque année, les
trente champs d’Atocas Lac-Saint-
Jean produisent entre 820 000 et
895 000 livres de canneberges.
« Aussi, ce n’est pas très compli-
qué pour la vente, car nous n’avons
qu’un seul client qui consiste en une
entreprise américaine qui achète le
lot entier de nos canneberges », a
confié monsieur Paradis.
Pour ce qui concerne les produits
d’Atocas Lac-Saint-Jean, le client
américain utilise le fruit pour fabri-
quer des canneberges déshydra-
tées qui finissent en sachets, dans
les barres tendres et les céréales.
« Évidemment le marché pour des
produits biologiques et convention-
nel n’est pas le même. Aussi, il faut
comprendre que la production biolo-
gique est moindre », a insisté Robert
Paradis qui a également fait mention
des milliers d’abeilles et de bourdons
qui sont loués à un apiculteur pour
compléter la tâche.
Un travail complexe
C’est normalement dans les deux
premières semaines d’octobre que
les huit employés de l’entreprise
s’activent à procéder à l’ennoie-
ment et à la cueillette des atocas. «
C’est un processus particulier. Il faut
d’abord inonder nos champs pour
faire détacher les fruits. Quand les
machines pour les détacher sont
passées, nous remontons l’eau pour
les faire flotter et pour les pomper
dans les camions. Disons qu’il faut
l’expérience et les connaissances re-
quises pour procéder à la cueillette
de ce fruit », a conclu monsieur Pa-
radis.
AGROALIMENTAIRE
Atocas Lac Saint-Jean Inc.
Les pros de la canneberge
LÀ O LES EMPLOYEURS ET LES
CHERCHEURS D’EMPLOI SE RENCONTRENT
SERVICE
GRATUIT
Guylain Doyle
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visites
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PLUS DE
7 CANDIDATS
EN MOYENNE
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OFFRE D’EMPLOI
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LES EMPLOYEURS AFFICHENT LEURS OFFRES D’EMPLOI
LA COMMUNAUTÉ PARTICIPE AU RECRUTEMENT
LES CHERCHEURS D’EMPLOI POSTULENT DIRECTEMENT
emplois.saguenay.ca
202G01-15
Depuis 2012, Atocas Lac-Saint-Jean est une entreprise familiale au sein de laquelle Sébas-
tien est agronome, Francis gère la ferme et Sophie est responsable de la Cannebergerie, une
entreprise qui vend des produits fabriqués avec des canneberges. Sur la photo, tout près
d’une ruche, Francis apparaît avec son père.
(Photo: Chantale Potvin)
par Chantale Potvin
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