Informe Affaires - Édition Mai 2015 - page 39

INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici •
MAI 2015 • 
39
SAGUENAY – La Corporation des
femmes d’affaires du Saguenay ter-
mine une année 2014-2015 particu-
lièrement active par la présentation
d’un colloque le 26 mai, une pre-
mière dans l’histoire de l’organisme
fondé en 1989. Par ailleurs, la pé-
riode des mises en candidature pour
le 17e Gala d’excellence couronnant
les femmes d’affaires de l’année se
tient pendant tout le mois de mai.
De commenter Audrey Tremblay,
responsable des activités entourant
le Gala et membre du conseil d’ad-
ministration de la Corporation, ainsi
que Kate Savard, administratrice : «
Nous honorerons cette année trois
grandes gagnantes dans les catégo-
ries : « professionnelle », « entrepre-
neure petite entreprise, incluant tra-
vailleur autonome » et « gestionnaire
d’un organisme public, parapublic et
institution financière ». Nos membres
ont jusqu’au 1er juin pour faire parve-
nir leur candidature via un formulaire
simple à remplir; on peut obtenir toutes
les informations sur notre site internet
femmesaffaires.qc.ca.
À la fin d’août, le comité de sélection
retiendra les neuf finalistes (trois dans
chacune des catégories), tandis que
les lauréates seront annoncées lors du
gala biannuel en octobre. L’endroit et
la date exacts restent à déterminer. «
C’est évidemment un titre très convoi-
té auprès de nos membres. En plus
d’être une reconnaissance du travail
qu’on fait dans son entreprise ou son
organisme, c’est une belle tape dans
le dos, une source de fierté, une visi-
bilité publicitaire extraordinaire et la
reconnaissance de l’apport de femmes
exceptionnelles à la communauté ré-
gionale. »
Colloque
Entre-temps, les membres ont ren-
dez-vous le 26 mai au colloque des
femmes d’affaires du Saguenay à
la Saguenéenne. Ça débutera en
après-midi, suivi d’un banquet, pour se
terminer en soirée par l’assemblée gé-
nérale annuelle avec, notamment, les
élections au conseil d’administration
dont certains postes sont à combler.
« C’est à la suite de demandes de la
part de nos membres, expliquent Mme
Tremblay et Savard, que nous avons
mis sur pied ce colloque où on pour-
ra assister à divers ateliers et confé-
rences. C’est une bonne façon d’avoir
de meilleurs outils en main pour déve-
lopper son entreprise.
De plus, cette rencontre permettra de
renforcer le réseautage des femmes
d’affaires, parler de nos probléma-
tiques, s’encourager et tisser des liens
très forts entre nous. Cet aspect est
très important pour la femme d’affaires,
qu’elle soit propriétaire de son entre-
prise, gestionnaire ou travaillant au
sein d’un OSBL. Nos rencontres men-
suelles servent également beaucoup à
développer ce sentiment de solidarité
et de coopération. »
La Corporation des femmes d’affaires du
Saguenay vient de passer le cap du quart
de siècle avec le vent dans les voiles. On
a présentement quelque 160 membres
actives et le nombre ne cesse de croître.
Un bel équilibre entre les jeunes entre-
preneures (certaines n’ont pas vingt ans)
et les plus aguerries fait que chacune
peut profiter de l’enthousiasme ou de
l’expérience d’une autre, au point que
certains mentorats se développent.
Pour inf.: femmesaffaires.qc.ca
RÉSEAUTAGE
Femmes d’affaires du Saguenay
La période des mises en
candidature est ouverte
Audrey Tremblay et Kate Savard invitent les femmes d’affaires à s’inscrire en grand nombre
d’ici le 1er juin.
(Photo: Jean Marc Tremblay)
Collaborateur du men-
suel Informe Affaires, le
Cercle Kaizen présen-
tera sur une base ré-
gulière le portrait d’un
de ses membres qui se
démarque auprès de sa
communauté d’affaires, en
raison de ses qualités hu-
maines, de sa vision et de son
leadership. Rappelons que la mis-
sion du Cercle Kaizen est de créer et
entretenir un réseau de gens d’affaires accomplis, représentant
un amalgame de talents où il est possible de développer des rela-
tions mutuelles solides.
Quand la notaire
Nancy Bouchard
était petite, elle rêvait d’être prési-
dente des États-Unis! Aujourd’hui
loin de là, elle est tout de même très
fière de son entreprise l’Étude de
Nancy Bouchard, notaire qui lui per-
met de vivre de sa passion: les gens.
On dit souvent que les professionnels
du droit n’ont pas le profil entrepreneu-
rial. C’est peut-être un préjugé. En tout
cas, cet adage ne s’applique certaine-
ment pas à la notaire
Nancy Bouchard
,
puisqu’elle est reconnue dans son milieu
comme une femme d’affaires dynamique.
Il faut dire qu’elle est allée à la bonne
école. Orpheline de mère, lorsqu’elle
était bébé, elle a grandi auprès d’un
père qui, en plus de son travail régulier,
brassait des affaires dans la construction
et l’immobilier. Fière de ce modèle, elle
considère qu’il lui a appris la valeur de
l’argent et l’importance de voir à ses dé-
penses et de s’administrer sainement.
En 2006, après ses études en droit,
Nan-
cy Bouchard
décide de trouver un mi-
lieu de travail lui permettant d’avoir des
possibilités d’avancement à court terme
et d’accompagner les gens dans des mo-
ments importants de leur vie. » En 2007,
elle fait ses premiers pas comme profes-
sionnelle du droit auprès de « Nadeau
Miclette, notaires » au moment même
où le propriétaire de cette étude songeait
à prendre sa retraite. Elle profite du mo-
mentum pour se lancer en affaires et ain-
si devenir la relève de l’entreprise.
C’est en octobre 2008, à l’âge de seule-
ment 25 ans, qu’elle devient l’unique ac-
tionnaire de Nadeau Miclette Bouchard,
notaires. La jeune femme avoue qu’elle
à dû « apprendre beaucoup de choses
de la gestion d’entreprise, mais qu’en y
mettant tout son coeur et en étant bien
entourée » elle y est arrivé.
Nancy Bouchard
est aussi une per-
sonne pour qui l’implication socio-éco-
nomique est importante. Grâce à un
conjoint très compréhensif qui est éga-
lement un allié de premier plan dans son
cheminement personnel et professionnel
elle a pu s’investir dans plusieurs orga-
nisations. Elle a également le privilège
d’être entourée de Maé (3 ans) et Téo
(2 ans), ses amours qui l’ont toutefois
obligé à se retirer quelque temps de ses
obligations.
Pour la jeune entrepreneure, le nota-
riat est le plus beau métier du monde.
Il lui offre le privilège d’écouter et d’ac-
compagner les gens dans les grands
moments de leur vie. Comme elle se
plait à le dire: « La plus belle paye
que je reçois, c’est lorsque les gens
me témoignent leur satisfaction et leur
confiance. Rencontrer mes clients, tra-
vailler pour eux, c’est ma vitamine, »
lance-t-elle en guise de conclusion.
210G05-15
par Jean-Marc Tremblay
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