Informe Affaires - Édition Mai 2015 - page 40

40 • MAI 2015 •
INFORME AFFAIRES,
Le MENSUEL
économique d’ici
NORMANDIN – « Quand des jeunes
souhaitaient devenir agriculteurs, ils
se perdaient dans des lourdeurs ad-
ministratives décourageantes. Avec
Agri-relève, nous avons créé un gui-
chet unique qui allumera toutes les
lumières possibles pour la réalisa-
tion des projets. En résumé, voici
un accueil nouveau grâce à l’asso-
ciation de douze partenaires », a ré-
sumé Mario Fortin, qui est maire de
Normandin depuis 2013.
Pour les gens qui le désirent, il est
facile d’obtenir des informations et
la liste complète des partenaires en
consultant le site internet agri-releve.
ca. « Notre mission, depuis le départ,
est de favoriser le développement de
l’agriculture sur notre territoire et de
répondre aux besoins en capital pour
assurer la relève dans le monde agri-
cole et agroalimentaire », a clairement
lu monsieur Fortin qui est aussi préfet
adjoint de la MRC de Maria-Chapde-
laine. « À ce jour, deux projets impor-
tants seront réalisés grâce à ce pro-
gramme qui vient de naître et nous en
sommes extrêmement fiers », a confié
le maire.
Pourtant si simple
Pour mener à bien ce projet, douze
partenaires ont travaillé d’ar-
rache-pied depuis un an pour créer
et lancer le Programme. « Notre but
était d’accueillir, en un seul lieu, les
jeunes qui ont des projets intéres-
sants. Avant, c’était difficile pour eux
de rêver sans un 25 000 $ dans leurs
poches. Maintenant, tout est possible
et c’est très bien pour les générations
futures. Aussi, il est important de pré-
ciser que c’est une première sur le
plan provincial », a insisté le maire
Fortin.
Pour être admis au Programme, les
jeunes doivent imaginer une entre-
prise qui sera leur revenu principal.
Après la préparation du dossier, qui
peut se réaliser avec le soutien d’un
conseiller, l’aide est offerte sous forme
de financement, de support technique
ou de partage de l’information. « Dès
que le dossier est favorablement
reçu au MAPAQ, il est descendu aux
douze partenaires et chacun répond
positivement ou négativement à la
demande dans des délais très courts,
ce qui ne se faisait pas avant », a pré-
cisé Mario Fortin.
De bons montants
Le programme Agri-relève est inno-
vateur, car il ouvre des portes qui au-
raient été à jamais fermées avant. «
Par exemple, un jeune qui aspire à
opérer une production laitière ne peut
y songer sans un investissement d’un
million de dollars. C’est énorme! Avec
le programme, toutes les avenues
sont explorées et l’aide financière que
nous pouvons offrir peut atteindre
180 000 $. Aussi, il faut le dire, le pro-
gramme veut aller chercher les jeunes
qui terminent leurs études dans diffé-
rents programmes collégiaux et uni-
versitaires en lien avec l’agriculture. Il
faut les garder dans notre région », a
conclu le maire Fortin.
Pour inf.: agri-releve.ca
RELÈVE AGRICOLE
Agri-relève
Un programme déjà envié
dans la province
Voici quelques autres tactiques que vous pouvez rencontrer dans une
négociation
LA PRISE DE POSITION:
L’autre essaie de diriger la négociation vers une
seule réponse plutôt que d’essayer de bien comprendre le problème, « J’exige
que… », évidemment, la solution proposée ne tient pas compte de vos inté-
rêts. C’est une pratique courante, surtout dans les négociations syndicales,
que d’établir sa position au départ. Cette approche vise à obtenir une entente
se situant à mi-chemin des exigences de départ, mais elle laisse souvent des
besoins non comblés de part et d’autre.
Ce qu’on appelle communément, « trancher la poire en deux », qui signifie faire
chacun un bout de chemin et couper au centre entre les objectifs du vendeur et
de l’acheteur, constitue une pratique courante. On pourra éventuellement vous
reprocher de refuser de le faire, mais vous devez bien comprendre que même
si votre offre d’ouverture est raisonnable et que si celle de l’autre partie est
vraiment gonflée, le fait de couper au centre avantagera plutôt votre vis-à-vis.
Comment réagir : essayer de trouver les intérêts non apparents. Vous êtes
plus susceptibles d’en arriver à une entente satisfaisante si le processus de
négociation rencontre les intérêts mutuels et vous devez donc discuter de ces
besoins dès le départ. Le fait de connaître les attentes de l’autre vous facilitera
la tâche même si vous n’accèderez pas toutes ses demandes.
S’ENGAGER TROP TÔT DANS LA NÉGOCIATION.
Cette approche
cherche à démontrer au vis-à-vis qu’il doit changer de position en insistant
sur le fait qu’une entente n’est possible que s’il fait preuve de flexibilité, car
la décision est déjà prise « tu ne peux reculer maintenant, la commande est
déjà passée, c’est à prendre ou à laisser »... Une telle tactique ne favorise
pas la relation et les prochaines négociations risquent d’être tendues.
Comment réagir : garder le focus et continuer les efforts de persuasion. Pour
cela, vous devez être bien préparé et démontrer suffisamment de conviction
dans votre position pour influencer l’autre.
TACTIQUE DE RÉCIPROCITÉ.
Lorsque la partie adverse fait une avancée
dans votre direction, vous vous sentez naturellement forcés de retourner la
balle et vous ne prenez parfois pas le temps de considérer si la suggestion
sur la manière de faire est vraiment appropriée.
Comment réagir : si vous sentez que l’autre applique une pression pour que
vous lui retourniez l’ascenseur et que vous sentez que quelque chose cloche,
prenez une pause pour considérer la situation globale avant de faire le pro-
chain pas.
L’EFFET DE CONTRASTE.
Les vendeurs d’automobiles, de meubles ou d’ap-
pareils électroniques utilisent souvent cette tactique. Ils savent que, com-
paré au prix d’achat initial, le prix des options (ou d’une garantie prolongée)
paraitra très abordable, ils offriront donc des options à un prix gonflé qui ne
pourraient se vendre si cher séparément.
Comment réagir : préparez votre négociation avec soin, analysez soigneuse-
ment toutes les options et ne vous engagez pas trop vite.
D’autres tactiques à suivre dans la prochaine édition…
FRANçOIS GUAy, pgca
Spécialiste en approvisionnement
C
hronique
no
28
Les tactiques de
négociation
(partie 2 de 5)
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François Guay est diplômé en administration de l’UQAC, il détient
un titre professionnel en gestion de la chaîne d’approvisionne-
ment, plusieurs années d’expérience sur le terrain ainsi que de la
formation dans des domaines connexes tels : la gestion de projet,
les opérations manufacturières (MRP), la logistique, la qualité et la
gestion lean (modèle Toyota).
Le maire Mario Fortin a expliqué que les gens qui souhaitent céder des terres peuvent le
faire grâce au programme Agri-relève.
(Photo: Chantale Potvin)
par Chantale Potvin
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